Quel avenir pour le paiement différé et le quick commerce ?

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 8 novembre 2022 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le mardi 18 octobre 2022 10:03 par la Rédaction Meilleurtaux

Le contexte pandémique a bousculé les modes de consommation des Français qui ont pris de plus en plus goût aux services instantanés. Depuis deux ans, de nouvelles pratiques ont fait leur apparition et certains sont même bien ancrés dans les habitudes d’achat. Le paiement fractionné et le quick commerce ont actuellement le vent en poupe alors que certains des acteurs qui se positionnent sur ces créneaux sont en difficulté.

Un succès en péril

Important L’an dernier, plus d’un tiers des consommateurs dans l’Hexagone ont déjà eu recours au paiement différé (en trois ou quatre échéances) tandis que les services de livraison express de produits alimentaires dans la capitale ont accaparé 25 % des parts sur le marché de la livraison à domicile.

Leur essor est si phénoménal qu’ils séduisent de nombreux investisseurs et acteurs dont quelques-uns sont parvenus à s’imposer. Ainsi, la fintech Klarna est devenue l’un des leaders dans le domaine du paiement échelonné tandis que l’entreprise Gopuff s’est imposée dans le domaine du quick commerce. Ces deux structures sont actuellement valorisées à une quarantaine de milliards de dollars.

Mais le contexte géopolitique et inflationniste actuel met à mal les deux secteurs. Depuis quelques mois, plusieurs grands acteurs ont vu leur capitalisation boursière s’effondrer jusqu’à 85 %. Certains ont même dû baisser les rideaux.

Un besoin urgent de se transformer

Important Pour arriver à tirer leur épingle du jeu, les entreprises de paiement différé et de quick commerce doivent faire preuve d’innovation et d’adaptabilité, notamment en ce qui concerne l’évolution règlementaire.

Si la première solution est appréciée pour sa simplicité et sa rapidité, la donne pourrait changer avec le nouveau règlement qui prévoit de mieux encadrer les solutions d'affacturage en ligne pour qu’elles se rapprochent du crédit à la consommation ou du prêt personnel.

Du côté du quick commerce, les réformes législatives en cours visent à remettre de l’ordre dans les centres de préparation de commande ou « dark stores » ainsi qu’au niveau du statut des travailleurs des plateformes.

Le défi majeur pour les acteurs est de trouver un modèle économique rentable. Seuls ceux qui parviendront à assurer une belle performance commerciale et à absorber les coûts auront de grandes chances de s’en sortir.

Il s’agit entre autres des géants technologiques comme PayPal ou Apple ainsi que des banques traditionnelles qui ont misé sur le paiement fractionné à l’instar de BNP Paribas avec Floa.

Pour ceux qui proposent des services de livraison express de courses, le meilleur moyen pour survivre est de nouer des partenariats avec des enseignes de la grande distribution et des plateformes de livraison.

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