La pandémie semble désormais derrière nous et le trafic aérien retrouve peu à peu son rythme de croisière. Avec la reprise des vols reviennent certaines problématiques liées à la tarification des billets d’avion, lesquels comportent souvent des frais cachés et réservent parfois de mauvaises surprises aux voyageurs. Les États-Unis réclament aujourd’hui que tous les frais en sus soient mentionnés sur les grilles tarifaires. Un prix affiché bien loin de la réalité Il peut s’agir d’une stratégie marketing, mais le fait de dissimuler les frais annexes afin d’amoindrir au mieux le prix de vente d’un billet d’avion (sur le site de la compagnie aérienne ou sur un comparateur) peut avoir de lourdes conséquences pour les voyageurs. ImportantEn effet, le prix affiché sur les différentes plateformes ne mentionne généralement pas les suppléments à débourser pour pouvoir choisir son siège, accélérer l’embarquement, procéder à une annulation de billet ou encore bénéficier d’un repas durant le vol. Or, ces frais supplémentaires peuvent vite devenir conséquents et mettre le voyageur dans une situation délicate. Sachant que, dans la majorité des cas, l’achat d’un billet d’avion a occasionné la souscription d’un crédit à la consommation, ce dernier peut se révéler insuffisant le moment venu. Le voyageur n’ayant pas été prévenu des frais qui pouvaient s’appliquer. Ceci peut alors être source de litige entre le voyageur et la compagnie aérienne. L’administration Biden hausse le ton Aux États-Unis, l’affaire est prise très au sérieux et le président lui-même souhaite s’attaquer au problème. Il faut dire que depuis la crise sanitaire et la récente inflation, l’administration Biden cherche toutes les solutions possibles pour préserver le pouvoir d’achat des Américains. Ainsi, elle somme aujourd’hui les compagnies aériennes de mentionner sur leur grille tarifaire le coût réel des billets. Mais un bras de fer semble s’engager entre les autorités et l’association des compagnies aériennes. Cette dernière arguant que les compagnies font déjà preuve d’une grande transparence et ne pas dévoiler entièrement les autres frais fait partie intégrante de leur modèle économique. Ce devoir de transparence et de suppression des frais jugés déloyaux va aussi concerner d’autres secteurs, notamment celui de la banque (les découverts, les intérêts moratoires…) et de la fourniture d’accès internet.