Afin de pallier le manque de main-d’œuvre auquel le Canada fait face actuellement, le gouvernement du pays a décidé de lever temporairement la restriction de travail des étudiants internationaux. Selon l’annonce du ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, ces derniers sont autorisés à travailler en dehors des campus au-delà du plafond de 20 heures par semaine, à partir du 15 novembre prochain jusqu’à fin décembre 2023. Soutenir la croissance économique du pays et acquérir de l’expérience ImportantCette mesure temporaire concerne plus de 500 000 étudiants internationaux en possession d’un permis d’études avec autorisation de travail hors campus. Ils pourront ainsi acquérir plus d’expérience de travail, et en même temps, apporter leur soutien à la croissance économique du Canada. Ottawa a toutefois tenu à souligner que ces étudiants n’auront pas le droit de réduire leur charge de cours pour pouvoir travailler plus en vue d’augmenter leurs revenus. En parallèle, un projet pilote visant l’automatisation du traitement des demandes de prolongation de permis d’études vient également d’être lancé dans l’objectif de réduire les délais, et de ce fait, d’améliorer le service fourni à la clientèle. Entre début janvier et fin août 2022, plus de 452 000 demandes de permis d’études ont été traitées par l’IRCC. Les étudiants français qui souhaitent poursuivre leurs parcours au Canada peuvent profiter de cette opportunité pour franchir le pas. Le coût des études est plus élevé qu’en France, mais il est possible de financer le projet à l’aide d’un prêt étudiant et de demander une aide à la mobilité internationale auprès du conseil régional ou des collectivités. Près d’un million de postes vacants Selon le ministre de l’Immigration canadien, près d’un million de postes sont vacants au second trimestre 2022. La levée temporaire de la restriction de travail hors campus pour les étudiants internationaux permet alors de réduire les tensions sur le marché de l’emploi. De leur côté, ces jeunes pourront bénéficier d’une meilleure expérience éducative et d’une amélioration de leurs revenus, nécessaires pour faire face aux dépenses. À noter toutefois que les emplois proposés aux étudiants internationaux sont souvent peu qualifiés, et moins bien rémunérés.