D’après un récent sondage mené par un spécialiste de l’analyse sectorielle, le crédit à la consommation souffre d’une mauvaise image auprès des Français. En effet, 38 % des répondants affirment qu’ils n’y recourent qu’en cas de force majeure et 37 % des personnes interrogées s’en méfient. Il est ainsi primordial pour tous les organismes du crédit de mettre en place des mesures concrètes pour combattre les préjugés concernant cette formule de prêt. Mieux informer les clients et miser sur le digital Alors que l’avenir du crédit à la consommation s’annonce sombre avec l’inflation galopante et la hausse des taux, gagner à nouveau la confiance des Français est crucial pour les établissements prêteurs. Important42 % des sondés jugent que la priorité serait de mieux sensibiliser les consommateurs sur les dangers de l’emprunt bancaire. L’autre piste de réflexion envisageable se trouve dans une meilleure transparence sur les caractéristiques du crédit accordé par les établissements prêteurs. Par ailleurs, il est important de faciliter l’accès au crédit en simplifiant les parcours de souscription par le biais du digital (souscription en ligne avec signature électronique, accélération du traitement des dossiers, déblocage rapide des fonds). La digitalisation contribuera à l’amélioration de l’expérience client tant plébiscitée par les clients, une stratégie déjà adoptée aussi bien par les fintechs que par les établissements historiques. Les facilités de paiement ont la cote Le fait que les consommateurs se tournent plus volontiers vers les facilités de paiement (mini-crédit, paiement différé et paiement fractionné) plutôt que vers le crédit conso n’a rien d’étonnant. Tirées vers le haut par l’expansion du commerce en ligne, celles-ci séduisent, car elles sont exemptes des nombreuses contraintes auxquelles est soumis le prêt conso. D’après l’enquête, plus d’un Français sur deux a recours au paiement échelonné pour régler une dépense imprévue ou équilibrer son budget. Pour le moment, les candidats au crédit à la consommation privilégient les banques traditionnelles. Ils font confiance à la puissance de leurs réseaux, à la richesse de leurs offres ainsi qu’à leur capacité à proposer des solutions de financement adaptées à leurs besoins. Seulement 15 % des personnes interrogées dans le cadre de l’étude ont préféré s’adresser à des établissements spécialisés dans ce type de prêt.