Remontée des taux des crédits suite à la hausse sensible des seuils d’usure le 1er octobre

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 8 novembre 2022 .
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Publié le mardi 8 novembre 2022 09:57 par la Rédaction Meilleurtaux

Le 1er octobre dernier, les seuils d’usure ont augmenté de 26 points de base pour les prêts à la consommation. Ce qui a entraîné la remontée des taux d’intérêt pour tous les montants et durées. Le taux moyen a bondi de 23 points de base au cours des deux premières semaines du mois d’octobre.

Le taux moyen tourne autour des 4,46 %

ImportantAinsi, après le rebond des taux d’usure, les banques ont revu à la hausse les taux appliqués au crédit consommation. La moyenne se situe ainsi à 4,46 % pour tous les crédits affectés et non affectés, toutes durées confondues.

Dans les détails, le taux moyen s’établit à 7,58 % pour le crédit auto sur 12 mois, dont le montant ne dépasse pas les 5 000 euros. Il s’élève en revanche à 3,12 % si le montant est inférieur ou égal à 15 000 euros, et 2,82 % pour un montant inférieur ou égal à 40 000 euros.

Sur la même durée, la moyenne pour les prêts travaux est de 7,80 % jusqu’à 5 000 euros. Pour un montant compris entre 5 000 et 15 000 euros, celle-ci s’établit à 3,20 %, et à 2,87 % entre 15 000 et 40 000 euros.

Quant aux prêts personnels, le taux moyen se situe à 8,22 % jusqu’à 5 000 euros. Celui-ci est de 3,41 % jusqu’à 15 000 euros, et 3,16 % jusqu’à 40 000 euros.

À noter que les seuils fixés par la Banque de France pour le dernier trimestre 2022 s’élèvent à 10,13 % pour les crédits de plus de 3 000 euros, mais ne dépassant pas les 6 000 euros (contre 9,87 % au cours du trimestre précédent). Au-delà de ce montant, le taux d’usure est de 5,33 % (contre 4,93 % au 1er juillet).

Risque de durcissement des conditions d’octroi

La remontée des taux d’intérêt entraîne systématiquement l’augmentation du coût total du crédit. Et comme pour les prêts immobiliers, les banques risquent de durcir les conditions d’octroi dans ce contexte de crise marqué par la baisse du pouvoir d’achat des ménages.

Pour l’heure, la plupart d’entre elles ont pris des dispositions pour limiter les défauts de paiement.