Certes, il est bien connu qu’une voiture électrique coute plus cher que son homologue thermique. Mais il apparaît actuellement que les modèles électrifiés ne sont pratiquement plus à la portée des ménages modestes. Même le Directeur de la recherche et développement de Renault le reconnait. Un prix élevé qu’il attribue notamment à la flambée des coûts des matières premières servant à fabriquer les batteries. Se contenter des petites voitures ? Bien que moins chères, les voitures thermiques vont disparaître de manière inévitable. Pour les ménages à faible revenus, souscrire un crédit auto conséquent restera la solution s’ils veulent s’offrir un modèle électrique performant. Or, lorsqu’il est question de voitures électriques, plus que le design, le critère primordial est l’autonomie du véhicule. ImportantLe problème est que les véhicules dotés des meilleures autonomies ne sont pas accessibles au plus grand nombre. À cause des prix du cobalt, du nickel et du lithium qui n’ont eu de cesse de flamber, les batteries sont de plus en plus onéreuses à produire. Les constructeurs s’évertuent aujourd’hui à améliorer l’autonomie des voitures électriques. Ils y arrivent bien. Une pleine charge suffit désormais à parcourir 400 km ou un peu plus. Le hic est qu’au vu du prix de vente, ce type de véhicule semble réservé à une certaine élite et peut vite devenir un gros échec commercial. Inexorablement, la hausse du coût de production des batteries plus performantes va se répercuter sur le prix de vente des véhicules. Les ménages se tourneront alors plus volontiers vers les voitures électriques à moindre autonomie, sachant que le surcout des petits modèles sera largement plus abordable. Pour faire le max d'économies, comparez les assurances auto électriques avec notre comparateur/ Peuvent-ils compter sur les aides gouvernementales ? À maintes reprises, le gouvernement a revu à la hausse les aides accordées aux acheteurs de voitures électriques afin d’inciter les automobilistes à remplir les objectifs préalablement fixés. Aujourd’hui, l’État participe à hauteur de 6 000 euros (7 000 euros dans certains cas) à l’achat d’une voiture électrique. Bien que toujours appréciable, ce coup de pouce n’arrive malheureusement pas à convaincre la majorité des automobilistes à sauter le pas et à s’acheter une voiture électrique.