En 2021, plus d’un sur dix des logements commercialisés sur MeilleursAgents et SeLoger appartiennent à la classe des passoires thermiques. Ces deux portails l’ont affirmé dans une étude divulguée le 26 avril dernier. D’après eux, une répartition disproportionnée de ces habitations mal isolées a été constatée entre les départements de l’Hexagone. Selon une enquête menée par MeilleursAgents et SeLoger, la distribution géographique des passoires thermiques en France en 2021 s’avère disparate. Pour les maisons, le Gard se présente comme le département qui en regorge le moins, avec 3 % seulement. Exposant un pourcentage de 4 % chacun, l’Aude et le Var le talonnent. Pour les appartements, l’étude affiche un trio de tête composé du Gard, du Var et de la Haute-Garonne. Ces collectivités comptent chacune 3 % de biens catégorisés F ou G par le Diagnostic de performance énergétique (DPE). Les plateformes spécialisées dans ce domaine résument qu’on voit peu de logements extrêmement énergivores dans les zones côtières. Beaucoup de paramètres influent sur le DPE d’une habitation Ces types d’habitations se révèlent spécialement abondants dans les secteurs montagneux. Ce phénomène peut découler de besoins peu ou non conséquents en chauffage en fonction des zones géographiques. Par ailleurs, d’autres facteurs sont également considérés : Ancienneté ; Mode de chauffage ; Étage ; Surface. Ainsi, les départements recensant le plus de maisons étiquetés F ou G sont constitués : De la Lozère (30 %) ; De la Creuse (35 %) ; Du Cantal (37 %). Pour les appartements, l’on trouve les : Les Alpes-de-Haute-Provence (32 %) ; La Lozère (36 %) ; Les Hautes-Alpes (38 %). Dans ce cadre, les propriétaires souhaitant effectuer des travaux d’amélioration énergétique peuvent demander un éco-ptz (éco-prêt à taux zéro). Aidé par l’État, ce crédit à taux d’intérêt nul peut être octroyé par un organisme bancaire sans condition de revenus. D’après l’étude de MeilleursAgents et SeLoger, 12,9 % des annonces immobilières françaises portent sur des logements classés F ou G. Une proportion notable à un moment où la chasse aux passoires énergétiques commencera d’ici peu. L’État compte bannir les passoires thermiques du parc locatif La législation interdira à compter de l’année prochaine la location de maisons ou appartements affichant : Une consommation annuelle supérieure à 450 kW/m² ; Un DPE G. D’ici trois ans, cette restriction sera élargie à toutes les habitations de classe G, peu importe leur consommation. Puis, elle visera les biens de catégorie F et E à partir respectivement de 2028 et 2034. Pourtant, l’emploi d’une nouvelle formule d’appréciation du DPE, récemment appliquée, a augmenté le pourcentage des passoires énergétiques dans l’Hexagone. BFM Immo détaille que ces logements regroupent actuellement entre 15 et 25 % du parc immobilier. En d’autres termes, ce dernier comporte huit à neuf millions de maisons ou appartements répertoriés F ou G.