Plus de 7 propriétaires français sur 10 n’ont pas les moyens d’entreprendre des travaux de rénovation énergétique sur leur logement. Les coûts élevés constituent le principal obstacle à la réalisation des projets de mise aux normes des constructions classés énergivores. Bien qu’ils soient convaincus de la nécessité de l’opération, ils ont des difficultés à trouver des financements pour leur projet. Il faut disposer d’un budget minimum de 15 000 euros La rénovation d’un logement coûte au minimum 15 000 euros si le propriétaire veut améliorer de manière significative la performance énergétique de son bien. Pour une habitation considérée comme passoire thermique, les dépenses pourraient même atteindre les 40 000 euros. Important Il va sans dire que dans le contexte de l’inflation actuelle, il n’est pas facile de trouver une telle somme, même avec les aides accordées par l’État. Raison pour laquelle 71 % des propriétaires ne peuvent se lancer, et un tiers des Français manquent de motivation face à l’ampleur des travaux à réaliser. D’après une enquête réalisée récemment, outre le dispositif MaPrime Rénov accessible à tous depuis 2021, les Français souhaitent davantage d’incitations financières : exonération de la taxe foncière durant les travaux ; possibilité de déduire une partie des charges de travaux sur les impôts sur le revenu ; assouplissement des conditions d’octroi des prêts à taux zéro. À titre de rappel, il est possible d’associer les aides financières de l’État et l’éco-PTZ avec un prêt travaux classique. En effet, ce type de crédit peut très bien financer les travaux d’isolation thermique. Et avec l’aide d’un courtier, le propriétaire d’un logement à rénover peut accéder plus facilement aux meilleures offres du marché. Manque d’informations et difficultés à trouver des prestataires En plus du blocage lié aux coûts des travaux et l’ampleur du chantier, le manque d’information et les difficultés à trouver des prestataires figurent parmi les autres raisons qui dissuadent les Français à rénover leurs logements énergivores. Près d’un quart d’entre eux affirment être mal informés sur les aides disponibles et les démarches à effectuer, tandis que 20 % déclarent avoir des difficultés à trouver des prestataires.