L’inflation est à l’heure actuelle sur toutes les lèvres, tellement elle est marquante et semble généralisée. Outre l’énergie, l’alimentation et l’immobilier, elle touche également des secteurs plus spécifiques. Pour les prochaines vacances, les Français qui comptaient recourir à la location d’une voiture devraient probablement revoir leur budget à la hausse. Les tarifs ont plus que doublé en quatre ans S’agissant d’un poste de dépenses qu’il faudra bien prendre en considération lors des prochaines vacances, la location de voiture une fois sur place risque d’être lourde à supporter cet été. Il faudra en tenir compte au moment d’effectuer la simulation crédit conso, en prévision du futur séjour. ImportantEn effet, pour la période allant du 1er juillet au 31 août, la location pour 7 jours devrait revenir à 494 euros. Par rapport à l’année dernière, ce tarif a grimpé de +19 %. Mais en prenant comme période de référence l’été 2019, c’est-à-dire les dernières vacances estivales passées sans se soucier du covid, les frais de location de voiture ont plus que doublé (+102 %). Bien entendu, il ne s’agit ici que d’une moyenne. Les tarifs peuvent varier plus ou moins fortement en fonction de la popularité de la destination. Par exemple, il faudra débourser : 533 euros pour louer une voiture à Paris (+23 % en un an) ; 541 euros à Bordeaux (+24 %) ; 555 euros à Nice (+14 %) ; 519 euros à Ajaccio (+21 %) ; etc. Les destinations moins huppées affichent des prix plus raisonnables, à savoir : 280 euros par semaine à Chambéry ; 266 euros à Orléans ; 252 euros à Saint-Étienne et à Tours. Qu’en est-il des autres pays européens ? L’Hexagone n’est pas le seul pays où les prix de location ont explosé. Il semble d’ailleurs qu’elle ait été relativement épargnée, sachant que la progression la moins conséquente — constatée en Italie — est de +27 %. L’Espagne et le Portugal présentent des hausses sensiblement similaires, avec respectivement +43 % et +49 %. Mais l’augmentation la plus spectaculaire est à trouver du côté de l’Écosse où un véhicule se loue désormais 654 euros à la semaine, soit un bond de +91 % en un an. La crise sanitaire, mais pas seulement Pourquoi une telle hausse ? Le contexte économique après la crise sanitaire n’explique pas tout. En effet, le marché de la location de véhicule a dû faire face à d’autres difficultés, notamment celles liées à l’approvisionnement. Les agences de location ont eu du mal à constituer une flotte capable de répondre correctement à la demande. De plus, la crise des semi-conducteurs a réduit considérablement le nombre de nouvelles voitures livrées.