Alors qu’ils font face à l’une des inflations les plus marquantes de ces dernières années et qu’ils déplorent une baisse certaine de leur pouvoir d’achat, de nombreux Français ne veulent surtout pas annuler leurs vacances. D’après une étude récente, seulement 8 % d’entre eux sont prêts à faire une croix sur leurs projets de voyage. L’inquiétude grandit Passée la crise sanitaire (du moins, en apparence), les Français font face à une grande crise économique, illustrée par une inflation galopante. Pour les difficultés du quotidien, les ménages sont prêts à faire des sacrifices pour les besoins non essentiels. Mais le problème est que la hausse des prix touche surtout les dépenses contraintes, c’est-à-dire les charges inévitables, telles que la nourriture, le loyer ou encore le transport. L’inquiétude grandit donc au sein des ménages en ce qui concerne leur pouvoir d’achat. Néanmoins, il existe un poste de dépenses sur lequel de nombreux Français sont peu enclins à faire des concessions : les vacances. Partir en vacances à tout prix Important La hausse du prix du carburant devrait se répercuter de manière significative sur le budget « voyage », mais les ménages français ne veulent pas renoncer à leurs vacances. Il leur faudra sans doute souscrire un prêt à la consommation ou puiser dans leur épargne, mais après deux étés passés en confinement, les vacanciers ne veulent pas entendre parler d’annulation. Plus étonnant encore, en majorité, les Français ne sont pas enclins à changer leurs habitudes en vacances malgré l’inflation. Seulement 14 % des sondés se disent prêts à revoir à la baisse leurs exigences en optant, par exemple, pour une destination plus proche ou en prévoyant moins d’activités payantes durant leur séjour. Pour les autres, les vacances seront justement l’occasion d’oublier un peu les tracas du quotidien et de « faire des folies ». Mais une fois rentrés, ils reprendront les mesures d’austérité, lesquels consistent entre autres à profiter des ventes promotionnelles (une habitude acquise par 32 % des ménages) ou à faire jouer la concurrence (40 % des Français avouent aujourd’hui comparer les prix avant d’acheter).