Les nouveaux bacheliers sont nombreux à préparer leur rentrée en université ou en grande école. Mais le financement de leurs études supérieures constitue un véritable casse-tête surtout pour les étudiants qui n’ont pas encore atteint leur majorité. Le problème est que les moins de 18 ans ne sont pas encore autorisés à souscrire un prêt étudiant. Des solutions alternatives existent toutefois pour leur permettre de payer les frais de scolarité. Opter pour l’émancipation Si les banques accordent facilement un prêt aux étudiants ayant 18 ans et plus, il n’en est pas de même pour ceux qui sont mineurs. Sébastien Kotecki, responsable du développement marketing crédits chez LCL, affirme qu’ Il est impossible d’emprunter avant 18 ans en vertu de l’article 1146 du Code civil. Sébastien Kotecki ImportantPour pouvoir souscrire un prêt, les mineurs de plus de 16 ans doivent être émancipés selon le ministère de l’Économie. L’enjeu est d’obtenir le feu vert du juge des tutelles qui leur octroie le droit d’accomplir seuls les actes nécessitant la majorité légale comme conclure un contrat. Solliciter l’aide des parents Certains établissements bancaires peuvent accorder un crédit à un étudiant de 16 ans, mais avec le concours de ses parents . C’est le cas de la Société Générale qui propose à ces derniers de prendre un crédit à la consommation « classique » à leur nom. Une solution validée par LCL qui précise que C’est au tour des parents et de leur enfant de trouver ensuite un terrain d’entente sur le mode de remboursement du prêt. Sébastien Kotecki De son côté, BNP Paribas offre une autre alternative. Delphine Guentch-Cahouch, responsable marketing du groupe, explique que Les parents ont la possibilité de contracter le crédit étudiant eux-mêmes. Le contrat sera automatiquement transféré à leur enfant une fois qu’il aura ses 18 ans, avec les mêmes conditions. Delphine Guentch-Cahouch Auprès du Crédit Agricole, le principe reste identique, sauf que le prêt pris par les parents pour leur enfant s’accompagne d’un taux avantageux. Par contre, le souscripteur ne change pas une fois que l’étudiant est devenu majeur.