Pour certains produits, articles ou services, les spots publicitaires s’accompagnent d’un message de prévention, lequel s’imprime de manière quasi systématique dans la mémoire collective. Le gouvernement a choisi d’étendre ce procédé aux publicités automobiles. L’objectif est de sensibiliser les consommateurs aux impacts environnementaux des véhicules à moteur et de les inciter à adopter une solution de mobilité plus saine. Des messages de prévention Les spots publicitaires pour les médicaments sont ponctués d’un message incitant les consommateurs à demander systématiquement l’avis de leur pharmacien. Ceux qui se rapportent à l’alimentation doivent prévenir des dangers que représentent le grignotage ou bien le fait de manger trop sucré, trop salé ou trop gras. Ces pratiques sont aujourd’hui entrées dans les mœurs et, même sans le vouloir, tout le monde connait désormais ces messages par cœur. Dans le cadre de la transition énergétique et, par extension, celui de la lutte contre le réchauffement climatique, le gouvernement a décidé d’adopter la même approche pour rappeler le rôle joué par les voitures à moteur dans le réchauffement climatique. Le but de la manœuvre n’est pas de dissuader les acheteurs qui sont sur le point de souscrire un prêt auto, mais bien de faire la promotion des pratiques jugées plus saines et plus écologiques, telles que le covoiturage, le déplacement en vélo ou tout simplement la marche. Important Désormais, tous les spots publicitaires faisant la promotion d’un véhicule à moteur devront être accompagné de l’un des messages suivants : « Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo », « Pensez à covoiturer » ou encore « Au quotidien, prenez les transports en commun ». À ces mentions s’ajoute le hashtag « #SeDéplacerMoinsPolluer ». Bien évidemment, cette obligation concerne tous les canaux de diffusion de la publicité, à savoir la télévision, la radio, la presse écrite et Internet. Bien entendu, l’obligation concernant le hashtag ne s’applique pas à la radio. Une omission passible de sanctions Comme il s’agit d’une obligation, l’omission de ces mentions sera sanctionnée et le média qui diffuse le spot publicitaire risque une mise en demeure. En cas de récidive, celui-ci sera condamné au paiement d’une amende pouvant aller jusqu’à 50 000 euros par diffusion.