« Crédit conso sans justificatif à partir de 0.5% TAEG » et autres « Obtenez votre crédit rapidement en ligne, dès 0,10% TAEG » attirent votre attention lors de vos recherches de crédit au meilleur taux ? Attention, les conditions d’obtention d’un crédit à bas taux varient. Il convient donc d’étudier celles-ci, en fonction de votre projet et votre capacité à le rembourser. En France, le taux d'intérêt moyen des nouveaux crédits amortissables se situe aux alentours de 3,5%, selon la Banque de France (1). Cependant, nombreux sont les établissements prêteurs qui proposent des crédits à des taux particulièrement séduisants. Si Sofinco affiche un taux d’appel à 4,4%, Cetelem, filiale de BNP Paribas, l’abaisse à 2,99%, tandis que Younited credit va jusqu’à 0,10%. Des critères d’obtention restrictifs Si ces taux peuvent être incitatifs, les conditions d’obtention sont plutôt sélectives. En réalité, peu d’emprunteurs peuvent y prétendre. Ces taux étant proposés sur du court terme, il est primordial de répondre à une liste de critères pour en bénéficier. Il faut être en parfaite capacité de remboursement, et avoir un niveau de charges mensuelles faible par rapport à ses revenus. Par ailleurs, ces offres alléchantes affichent des contraintes majeures. Notamment en termes de délai de remboursement et de mensualités. Par exemple, chez Franfinance : le TAEG fixe de 0,90% correspond à un emprunt de 8 000 euros remboursable sur douze mois. Cofidis pour sa part, propose à ses clients un TAEG fixe de 2,99% pour un crédit compris entre 8 000 et 20 000 euros sur une durée de remboursement de 48 mois. En revanche, si vous souhaitez emprunter 15 000 euros auprès de Floa Bank avec un TAEG fixe de 0,20%, vous devrez les rembourser en moins de six mois. Cela correspond à des mensualités de 2 500 euros, hors intérêts. Une somme colossale pour bon nombre de ménages. Une forte demande des foyers français Ces taux d'appel sont là avant tout pour attirer l'attention des clients. Ces derniers sont en effet sollicités par de nombreuses offres, dans un contexte où la concurrence entre les établissements est rude. Et la demande est forte. Selon l'Association française des sociétés financières (ASF) qui regroupe l'ensemble des établissements de crédit spécialisés, l'activité du secteur a augmenté de 10 % en janvier sur un an, et de 5 % par rapport à janvier 2019, avant la crise sanitaire. A l’heure où le pouvoir d’achat des ménages est notamment comprimé par la flambée des prix à la pompe et la hausse des prix alimentaires, le crédit à la consommation est aujourd’hui sollicité par de nombreux particuliers. Que ce soit pour faire des travaux, acheter une voiture ou encore de l’électro-ménager par exemple, le crédit à la consommation permet de réaliser des petits, voire des gros projets, pour un montant compris entre 200 et 75 000 euros.