Dès la rentrée, le stationnement payant des deux-roues motorisés entrera en vigueur dans la capitale. Étant donné que cette mesure s’applique uniquement aux modèles thermiques, de plus en plus d’utilisateurs se ruent vers les versions roulant à l’électricité. Ils sont ainsi nombreux ces derniers mois à se bousculer dans les magasins et concessionnaires pour acheter des motos et scooters électriques. Des ventes qui s’envolent Important Pour continuer à profiter gratuitement du stationnement à Paris, les conducteurs de motos et scooters choisissent de délaisser les modèles thermiques au profit des versions électriques. Ce qui constitue une véritable aubaine pour les vendeurs. Ces derniers ont vu leurs chiffres d’affaires grimper ces derniers mois. Une tendance confirmée par Julien Garcia, co-fondateur et directeur général du magasin Les nouveaux scooters. Il a constaté une nette augmentation du nombre de deux-roues électriques écoulés et une forte affluence de clients dans son établissement depuis deux mois. Même succès chez la concession de scooters électriques NIU Paris, dont les ventes ont triplé. Sans surprise, la motivation des nouveaux propriétaires repose essentiellement sur la volonté de se garer gratuitement dans la capitale. L’un d’eux a déclaré que son projet d’achat s’est vite concrétisé grâce aux économies réalisées notamment sur le plein et le stationnement. Sans oublier le bonus écologique de l’État et la subvention de 400 euros accordée par la mairie de Paris. À noter que tout comme le crédit auto dédié à l’acquisition d’une voiture, il est possible de contracter un prêt pour financer l’achat d’une moto ou d’un scooter électrique. Un dispositif contesté La mise en application de cette règlementation en faveur de la mobilité électrique fait pourtant polémique. Celle-ci est fustigée par la Fédération des motards en colère de Paris. Important Cette dernière dénonce une mesure onéreuse et discriminatoire. Selon les explications du président du collectif, les conducteurs ne possédant pas de moto ou scooter électrique se verront bannis de Paris et de l’Île-de-France. Mais pour David Belliard, adjoint à la mairie de Paris en charge des mobilités, La priorité est de mieux réguler l’espace public. David Belliard Au micro de BFM Paris Île-de-France, il a assuré qu’il s’agit d’ Une mesure d’équité entre automobilistes et usagers de motos et de scooters. David Belliard