Après un mois de septembre marqué par une chute des actions sur les marchés boursiers, le regain d’optimisme est de retour, notamment sur les marchés américains. Le compromis trouvé au sein du Congrès américain sur le relèvement du plafond de la dette de l’État a rassuré les investisseurs. Outre cela, le repli des cours du pétrole a favorisé le rebond des marchés actions américains et européens. La prudence est toujours de mise Malgré ce regain d’optimisme, la prudence est toujours de mise pour les investisseurs. En effet, la crainte d’une inflation élevée associée à une économie anémiée demeure, et tout le monde veut patienter jusqu’à la publication des chiffres sur l’emploi aux États-Unis en septembre. La Réserve fédérale américaine a d’ailleurs exprimé sa préoccupation quant à la réalisation probable du scénario de « stagflation », raison pour laquelle elle suit de près l’évolution des chiffres sur les dépenses des consommations personnelles. Au cours du mois d’août, la demande de prêt personnel a légèrement fléchi du fait de la propagation du variant delta du covid-19. D’autre part, les investisseurs surveillent de près d’autres chiffres macroéconomiques : les statistiques des revenus et dépenses des ménages américains, et l’inflation en zone euro pour le mois de septembre. Important La première semaine du mois d’octobre s’achèverait ainsi avec une accalmie après un rebond des marchés actions ces derniers jours. Des marchés financiers plus volatils Plusieurs évènements pourraient avoir une influence sur les marchés boursiers en octobre 2021, lesquels vont favoriser le retour de la volatilité. Parmi les points positifs figurent : la reprise économique malgré un rythme modéré ; la baisse des cas des infections du covid-19 ; le compromis trouvé au sein du Congrès américain sur le relèvement de la dette de l’État. Le problème n’a pas été toutefois totalement réglé, car le financement gouvernemental a été juste étendu jusqu’au 3 décembre 2021. En revanche, les problèmes liés aux chaînes d’approvisionnement mondiales et les difficultés financières du géant immobilier chinois Evergrande ne sont pas encore résolus. En plus de cela, la hausse des rendements obligataire ces derniers temps génère des tensions sur les marchés.