Entre janvier et juin 2021, la production de prêts à la consommation a connu une hausse annuelle de 25,3 %. Le volume d’activité est ainsi revenu à son niveau du premier semestre 2019 avant la pandémie. Toutefois, les données de l’ASF montrent de fortes disparités entre les différents segments du marché. Reprise inégale selon les segments du marché Selon l’Association des Sociétés Financières (ASF), La production de crédits à la consommation a augmenté de 25,3 % au premier semestre 2021 par rapport à la même période en 2020. À 22,3 Mds €, elle n’est plus qu’à 1 % de son niveau de fin juin 2019. Toutefois, le redressement n’a pas été égal pour toutes les catégories de prêts. Important Le financement de voitures d’occasion a enregistré la plus forte hausse (+ 36,5 % sur un an et 4,1 % depuis 2019), s’établissant à 2,6 Mds€. Cette performance est attribuée principalement aux opérations de LOA, en plein boom (+ 76 % et 68,7 % respectivement par rapport à 2020 et 2019). En revanche, les emprunts destinés à l’acquisition de véhicules neufs peinent à retrouver leur niveau d’avant la crise. Les achats de biens d’équipement pour la maison et les dépenses d’amélioration de l’habitat en général s’en sortent bien avec une croissance de 14,5 % depuis la première moitié de 2019, atteignant 2,6 Mds €. À l’inverse, les chiffres des prêts personnels restent en dessous de ceux d’il y a deux ans (-6,2 %), tout comme le crédit renouvelable (-9,2 %) en dépit de nouvelles utilisations en progression de 13 %. Retour du mouvement baissier en juillet Important L’évolution positive constatée au cours des six premiers mois du crédit à la consommation ne s’est pas poursuivie en juillet. En effet, le rapport indique que L’activité a reculé de 8,4 % sur un an et de 6,4 % si on la met en rapport avec la production de juillet 2019. Le segment des prêts personnels est le plus touché avec un retard de 15,5 % sur deux ans. La baisse est moins importante pour le crédit renouvelable avec -8 % sur un an et -5,5 % entre le 1er mai et le 31 juillet. Les emprunts souscrits pour financer des automobiles neuves décrochent également sur les trois mois (-2,5 %) et sur les 12 mois écoulés (-6,1 %). Cette chute est due en majeure partie au repli des opérations réalisées grâce à un prêt affecté en juillet (- 29,6 % d’une année à l’autre).