Bon nombre de Français hésitaient à entreprendre des travaux de rénovation énergétique ou ne pouvaient tout simplement pas le faire faute de moyens. Mais grâce à l’aide accordée par l’État et destinée exclusivement au financement de ce type d’opérations, de nombreux ménages ont décidé de franchir le pas. Un enthousiasme qui a permis aux artisans du bâtiment de reprendre le travail. La note de conjoncture de la Capeb affiche en effet une croissance de +4 % de l’activité, en glissement annuel. Hausse de plus de +5 % des travaux de rénovation énergétique Important Ainsi, les travaux de rénovation énergétique entrepris par les Français ont augmenté de +5,5 % entre juillet et septembre. Cet engouement est dû au succès de l’aide publique MaPrimeRénov qui a permis de financer environ 300 000 projets présentés par des propriétaires désireux d’améliorer les performances énergétiques de leurs logements. Pour rappel, cette aide est cumulable avec l’éco ptz, lequel est également une aide accordée par l’État (sans conditions de ressources). À noter toutefois que les conditions d’obtention de ce prêt dépendent du ou des types de travaux envisagés. Son montant maximal peut aller de 7 000 à 30 000 euros en fonction des travaux financés. Autre point important, les travaux doivent être confiés à une entreprise classée RGE. La pénurie de matériaux affecte la rentabilité de l’activité Le porte-parole de la Confédération se réjouit de la relance de l’activité des entreprises artisanales du bâtiment. Il s’inquiète néanmoins de l’impact de la pénurie des matériaux sur le secteur. En effet, les difficultés d’approvisionnement et la hausse des prix des matières premières nuisent à la rentabilité et à la productivité des artisans et petites entreprises. Non seulement cet état de fait retarde l’avancement des chantiers, mais fait également grimper les factures, Souligne-t-il. Par ailleurs, le manque de main-d’œuvre et les difficultés de recrutement figurent parmi les problèmes auxquels sont confrontées les entreprises artisanales du bâtiment. Toutefois, avec la forte progression du nombre de contrats d’apprentissage depuis un an, le secteur ne devrait plus trop souffrir d’une pénurie de main-d’œuvre. La Capeb a également indiqué dans sa note de conjoncture la croissance du nombre des chantiers de construction de maisons individuelles engagés entre juillet et septembre. Sur un an, la hausse a été de +2,5 %.