Pour les constructeurs automobiles, la marche vers la mobilité propre et la conduite autonome se poursuit. Volkswagen annonce ainsi un partenariat avec Microsoft pour accélérer le développement de sa nouvelle plateforme pour véhicules électriques autonomes. Le groupe allemand entend s’appuyer sur le service de cloud Microsoft Azure. Volkswagen s’appuie sur Microsoft pour le développement de véhicules autonomes Depuis l’année dernière, Volkswagen travaille sur son propre système d’exploitation baptisé VW.OS. Mais le chemin jusqu’à la conduite 100 % autonome est encore long pour la firme basée à Wolfsburg. C’est pour atteindre plus rapidement ses objectifs en la matière qu’elle a décidé de s’associer encore une fois avec Microsoft. ImportantAvec son service de Cloud, le géant de l’informatique dispose en effet de toute l’expertise et des ressources nécessaires en intelligence artificielle, en puissance de calcul et en gestion des données. Car la conduite autonome impose d’échanger et de stocker un gros volume d’informations dans le nuage. Celles-ci seront encore plus conséquentes dans l’éventualité du lancement de formules telles que la location de courte durée ou le système de « robotaxi » imaginé par Tesla, etc. Grâce à l’intégration de sa future plateforme appelée Automated Driving Platform (ADP), le constructeur indique dans son communiqué viser une Réduction des cycles de développement de plusieurs mois à quelques semaines. Les investissements dans les technologies de conduite autonome se multiplient Volkswagen n’est pas le seul acteur du marché à devoir consentir des investissements importants pour mettre au point leurs solutions de conduite entièrement autonome. En effet, d’après les experts du marché, Même le Californien Telsa n’est pas totalement au point. Les retours relatifs à la version bêta font état de réactions inattendues, qui contraignent le conducteur à rester concentré afin de prévenir tout danger. Pour les particuliers, les efforts des marques laissent présager un essor appréciable de l’offre dans les prochaines années avec au moins Tesla, Toyota et General Motors en lice. En parallèle, la réglementation et le Code des assurances doivent évoluer afin de prendre en charge les spécificités de ce type de technologies et de leurs usages. Il restera la question du coût, car la plupart des automobilistes doivent passer par le crédit auto, à moins que l’un de ces acteurs ne propose des formules de financement alternatives comme le leasing, qui enregistre une forte progression.