Nul ne peut prédire la fin de la crise sanitaire. Pour le moment, la pandémie est encore loin d’être maîtrisée. La seule chose dont on peut être certain aujourd’hui est que cette crise continue de faire des ravages sur l’économie. Et ce ne sont pas les acteurs de l’industrie automobile qui prétendront le contraire. Une étude récente vient en effet de dresser un bilan catastrophique du secteur en février et rapporte une baisse de -21 % des ventes. Le duel entre Peugeot et Renault tourne à l’avantage de la marque au lion La rivalité légendaire entre les deux mastodontes de l’industrie automobile française reste forte en dépit du temps qui passe. Peugeot et Renault ont subi de plein fouet la conséquence de la crise, mais il est toujours intéressant de voir lequel des deux constructeurs a été le plus résilient face à la crise, et plus particulièrement en février qui a été une période délicate pour le secteur. Le mois précédent, les deux constructeurs ont vu leurs ventes reculer de manière spectaculaire, mais la marque au losange accuse beaucoup plus le coup. Alors que son éternel rival a vu le volume des nouvelles immatriculations diminuer de -17,2 %, Renault, de son côté, frôle la catastrophe avec une baisse de -35,1 %. En termes de parts de marché, la marque au lion a accaparé 20,1 %, contre seulement 14,1 % pour son homologue. Le mois dernier, Peugeot a vendu environ 8 000 véhicules de plus que Renault. Certains constructeurs ont maintenu leur tête hors de l’eau Si de manière générale le mois de février 2021 a été beaucoup moins faste que celui de l’année dernière – avec un recul de -21 % des ventes –, après décryptage des données, il apparait que certains constructeurs ont, tout de même, réussi à tirer leur épingle du jeu et à faire mieux qu’en 2020. C’est par exemple le cas de Jeep. Celui-ci a vu ses ventes bondir de +30,9 %, soit la hausse la plus spectaculaire constatée chez les acteurs historiques. Sur ce classement, le podium est complété par Dacia (+25,7 %) et Suzuki (+21,9 %). Le marché de l’automobile a encore beaucoup de mal à retrouver son rythme de croisière. L’issue incertaine de la crise incite les ménages à la prudence, les incitant à reporter certains projets comme la souscription de crédit auto ou de prêt immobilier.