Au vu de l’importance des sommes engagées dans ce type de transaction, la vente en ligne de voiture a longtemps suscité la méfiance de la part des consommateurs. Mais avec l’apparition de la pandémie, les concessionnaires de véhicules neufs et de seconde main ont dû se résoudre à digitaliser leurs services. Heureusement, les acheteurs se sont afflués. Le « click & collect » appliqué au marché de l’automobile Désespérés de voir se raréfier les acheteurs, décidés ou potentiels, qui poussent la porte de leurs magasins physiques et de leurs show-rooms, les constructeurs automobiles n’ont pas vraiment eu d’autre choix que de se tourner vers la vente en ligne pour relancer leurs activités commerciales. En fonction de la durée de la crise, le commerce de l’automobile pourrait vraiment changer de visage. À la manière du « click and collect », l’automobiliste fait davantage appel aux achats en ligne pour acquérir un véhicule. La seule différence est que l’acheteur effectue la transaction sans avoir forcément besoin d’aller chercher sa nouvelle voiture au magasin. Porsche renforce sa présence en ligne Cependant, l’heure n’est plus à l’implantation d’une succursale un peu partout dans le monde pour les concessionnaires. Une solution plus efficace et surtout moins onéreuse s’offre à eux avec le renforcement de la présence en ligne. L’exemple le plus parlant est celui de Porsche qui a récemment mis en place 8 nouvelles plateformes, disséminées un peu partout en Europe, à savoir en France, en Italie, au Portugal, en Suisse, en Slovénie, en Estonie ou encore en Pologne. Les risques sont toujours présents Mais si la souscription de crédit auto en ligne est désormais monnaie courante, l’achat d’un article aussi onéreux par l’intermédiaire d’une plateforme numérique suscite encore quelques inquiétudes. L’une des tâches les plus ardues dans les transactions en ligne reste la protection des données sensibles. Les fraudes restent d’actualité et les consommateurs sont exhortés à toujours faire preuve de vigilance. Certaines astuces permettent de démasquer les fraudeurs. Ces derniers hameçonnent souvent les touristes en affichant un véhicule à vendre, avec un prix défiant toute concurrence. Autre démarche pouvant mettre la puce à l’oreille : le vendeur demande plus qu’un acompte alors que ledit véhicule n’a même pas encore changé de main.