Le crédit, de quelque nature qu’il soit, est fondé sur une relation de confiance entre l’organisme prêteur et l’emprunteur. À ce titre, l’établissement de crédit doit être en mesure de connaître le comportement financier du client, en particulier la manière dont il gère son argent. À partir de ces informations, il pourra estimer si le souscripteur est solvable ou non. Les dépenses restent un bon indicateur La manière dont il dépense son argent en dit long sur la fiabilité d’un emprunteur. Un constat partagé par la grande majorité des organismes de crédit. Que ce soit pour un montant anodin comme un crédit à la consommation ou bien pour une somme importante comme un crédit immobilier, il incombe à l’établissement prêteur de bien étudier le profil du demandeur, de déterminer s’il est vraiment apte à rembourser convenablement la somme qu’il convoite. Le premier réflexe est de scruter ses avoirs et ses revenus, mais la manière dont il dépense est également une information pertinente pour établir sa qualité de bon gestionnaire (un critère fortement requis). Important En règle générale, ceux qui dépensent pour des biens et services utiles ont la faveur des organismes, bien plus que ceux qui sont dépensiers en matière de loisirs. Les banques se montrent particulièrement méfiantes vis-à-vis des personnes amateurs de jeux d’argent (paris sportifs, casino en ligne). En effet, ces activités peuvent entraîner une dépendance, rendant le risque d’insolvabilité encore plus élevé. Quand les banques font du profilage Établir le profil des emprunteurs est une pratique courante pour les banques. Mais celle-ci a pris une dimension encore plus importante depuis l’avènement de la digitalisation et de l’exploitation des données numériques. Grâce à de nouveaux algorithmes analysant les dépenses, les banques « Nouvelle Génération » peuvent établir rapidement la fiabilité d’un potentiel emprunteur. Cette technique a pour principal avantage d’accélérer le processus d’octroi de prêt. Mais les acteurs traditionnels, eux, préfèrent une approche à dimension plus humaine, et ce, en consultant les relevés de compte et en s’entretenant directement avec l’emprunteur. En effet, il peut arriver que les chiffres mentionnés sur les relevés ne témoignent pas de la capacité de l’emprunteur à rembourser ses dettes. L’usage fréquent du cash peut susciter de la méfiance Le prétendant au crédit doit également savoir que le recours fréquent au paiement en espèces peut diminuer ses chances d’obtenir une réponse positive. En effet, à l’heure où de nombreux moyens de paiement existent afin de garder une trace de toutes les transactions, l’usage du cash peut être assimilé à une volonté de dissimuler une opération douteuse (blanchiment d’argent, entre autres).