La crise sanitaire n’a toujours pas livré son épilogue. Quoi qu’il en soit, les mesures prises par le gouvernement pour relancer l’économie semblent porter leurs fruits. Si sur le plan macroéconomique, l’optimisme est de mise. Sur le plan microéconomique, la situation est encore loin d’être rassurante. La majorité des Français se déclarent inquiets par rapport à leurs finances. Le reconfinement : une menace qui continue de planer Un récent sondage s’est intéressé au point de vue des Français concernant la situation actuelle du pays, mais également par rapport à leur avenir financier, dans un contexte toujours marqué par les incertitudes engendrées par la pandémie de covid-19 et la crise sanitaire. Les réponses récoltées ont été comparées à celles collectées en mai dernier. Premier constat, entre les deux périodes, les Français sont un peu moins inquiets quant à la situation économique du pays en général. Au mois de mai dernier, 86 % des personnes interrogées ont fait part de leur crainte vis-à-vis de la résilience de l’économie face à la crise. Lors de cette deuxième étude, seulement 8 sondés sur 10 affirment être dans le même état d’esprit. Interrogés sur la dette publique, 77 % des Français se disent préoccupés, contre 82 % en mai dernier. ImportantPour beaucoup, et pour reprendre une expression courante, la France n’est pas encore tirée d’affaire et la recrudescence des contaminations laisse planer l’ombre d’un reconfinement. Ce qui replongerait le pays dans une autre crise économique, laquelle serait alors plus dévastatrice que la précédente. La situation personnelle au cœur de toutes les inquiétudes Avant de se préoccuper de l’état général de l’économie nationale, les Français sont désormais surtout inquiets par leur situation personnelle. Lors du précédent sondage, 58 % des répondants exprimaient leur inquiétude. Pour cette deuxième édition, le pourcentage des ménages qui disent se sentir anxieux pour leur avenir financier est passé à 62 %. Pour ces ménages, même avec une épargne qui a atteint des sommets inédits, la priorité est aujourd’hui de se serrer la ceinture, de lever un peu le pied sur la souscription de crédit et de limiter autant que possible les dépenses superflues.