Le modèle de business intégrant les ventes en ligne est actuellement adopté par presque tous les commerçants en France. Si un grand nombre de grands magasins et de petits commerces ont hésité à franchir le pas il y a encore quelques années, la pandémie a modifié les habitudes de consommation des ménages, obligeant ainsi ces professionnels à adopter l’e-commerce. Le click and collecte, un modèle qui fonctionne bien En adoptant la vente en ligne, les commerçants ont le choix d’assurer la livraison des commandes ou de proposer le modèle « click and collect ». Privilégié par les grandes enseignes, ce mode de distribution est reconnu comme un système qui fonctionne bien, car il permet aux consommateurs d’économiser les frais de livraison. Actuellement, les ventes en ligne représentent environ 15 % de l’activité de commerce en France et les observateurs constatent une hausse constante de leur part dans le secteur. Important Ce phénomène contraint ainsi les commerçants à suivre la tendance et restructurer leurs activités. Grands magasins et petits commerces ont décidé de lancer leur transformation digitale : l’usage d’outils numériques étant alors devenu incontournable. Pour les consommateurs, le financement des achats importants par un prêt personnel s’avère être une solution pratique, car il est possible d’emprunter jusqu’à 75 000 euros, sans justification d’utilisation, sur une durée allant de 3 mois à 4 ans. Restructurer ses activités représente des coûts non négligeables Pour les grandes enseignes, la transformation digitale s’opère graduellement et sans trop de difficultés, même si la restructuration de leurs activités représente des coûts non négligeables. En revanche, pour les petits commerçants, le cheminement est plus compliqué. L’intégration des outils numérique et la mise en place d’une nouvelle organisation nécessitent des investissements assez conséquents. Néanmoins, à terme, les efforts en valent la peine, car le volume des achats en ligne effectués par les consommateurs ne cesse de croître. Et il faut espérer que les Assises du commerce qui se tiennent à Bercy en ce moment (jusqu’au 16 décembre) permettront de trouver des moyens pour répondre aux principaux défis auxquels le secteur est confronté.