Pour attirer une clientèle jeune, les établissements bancaires ont développé des offres de prêt étudiant particulièrement attractives. Ces solutions de financement ont été conçues pour aider ces jeunes à faire face aux différentes dépenses liées à la vie étudiante : logement, transport, charges courantes, plaisirs, frais de scolarité, etc. Les taux varient entre 0,75 % à 0,90 % en fonction des banques. Mais que valent-elles vraiment ? Des taux proches de 0 % ImportantC’est la grande braderie actuellement sur les taux des prêts étudiants. Pour attirer une clientèle plus jeune, les établissements bancaires proposent aux bacheliers et universitaires des taux de crédit proches de 0 % pour les aider à payer leurs frais de scolarité et subvenir à leurs dépenses (transport, loyer, petits plaisirs…). C’est par exemple le cas de BNP Paribas et de LCL. Les jeunes clients des deux établissements peuvent y souscrire un prêt personnel d’un montant de 5 000 euros à un taux de 0 % et remboursable sur 72 mois. Du côté de la Banque postale, le taux est à peine plus élevé, soit 0,10 %. Elle offre en revanche la possibilité d’emprunter jusqu’à 10 000 euros. Certes, ces prêts restent insuffisants pour financer la totalité des études. Ils constituent toutefois un précieux coup de pouce pour ces jeunes qui doivent parfois cumuler plusieurs petits emplois pour arriver à joindre les deux bouts. Selon Francis Delchier, responsable marketing de BNP Paribas, Il s’agit aussi d’une mesure d’accompagnement pour les étudiants qui ont perdu leur travail à cause de la crise sanitaire. Francis Delchier Une possibilité de décaissement fractionné BNP Paribas collabore avec quelques établissements publics et privés pour permettre aux élèves qui y étudient de profiter de ces taux exceptionnels. Les autres élèves, quant à eux, se voient appliquer un taux de 1,50 %. Dans tous les cas, les étudiants peuvent opter pour un décaissement fractionné de leur crédit. En d’autres termes, ils peuvent débloquer la somme empruntée en plusieurs fois. Pour éviter de dilapider inutilement l’argent lors des premiers mois, Solène Le Her, responsable des prêts étudiant à la Société Générale, suggère de Faire coïncider le rythme du décaissement à celui du paiement des frais de scolarité. Solène Le Her … et aussi de différé L’autre particularité de ces offres de prêt étudiant à taux zéro est la possibilité d’opter pour un remboursement différé. Ainsi, la première mensualité peut être remboursée à partir de la troisième année après la signature du contrat. Certains étudiants demandent même un différé de 60 mois, soit un remboursement à partir de la cinquième année après la souscription du prêt. Cela leur permet de commencer à ne régler les mensualités qu’au moment de leur entrée dans la vie active.