Les ménages indiens vivent pour la plupart avec des revenus modestes. D’après une étude menée par un organisme de crédit, plus de 7 personnes sur 10 sont obligées de souscrire des prêts pour équilibrer leur budget au quotidien. Dans l’ensemble, 28 % des dettes contractées servent à payer les frais des urgences médicales, tandis que 25 % sont destinées à l’éducation des enfants et les dépenses relatives au mariage. Certains recourent également à des crédits pour financer la rénovation de leurs logements. Accès difficile aux crédits bancaires L’accès aux crédits bancaires n’est pas facile pour les ménages aux faibles revenus, notamment les jeunes qui n’ont d’autres choix que de se tourner vers les prêts entre particuliers. Cette solution leur expose toutefois à un risque de surendettement, car les prêteurs appliquent des taux exorbitants (supérieur à 100 %). ImportantSelon les résultats de l’étude, 7 personnes sur 10 recourent à un prêt personnel non garanti pour pouvoir faire face à leurs besoins au quotidien. Plus de 40 % des répondants précisent qu’ils sélectionnent leurs organismes de crédit en fonction des taux pratiqués par ces derniers. Un tiers d’entre eux se réfèrent à la durée du remboursement de l’emprunt tandis que 20 % considèrent comme principal critère de choix le délai de décaissement. D’autre part, 35 % des personnes ayant participé à l’enquête souhaitent améliorer leur pointage du crédit tandis que 20 % veulent trouver des solutions pour rembourser rapidement leurs prêts. Usage généralisé du Net Banking Les ménages indiens sont familiarisés avec les services bancaires numériques. En effet, 66 % utilisent UPI pour le transfert d’argent, et 80 % affirment être à l’aise avec les transactions en ligne. En revanche, l’or est leur mode de placement préféré (40 % des répondants) et les investissements financiers n’intéressent que 12 % d’entre eux. Pour ce qui est de la gestion des finances, presque tout le monde garde son autonomie (87 %). Deux tiers des revenus des ménages sont consacrés à l’entretien de la famille, 20 % au logement (paiement des loyers), et 8 % aux transports. Seulement 12 % sont mis de côté pour servir d’économies.