Au cours des rencontres avec les dirigeants des grandes banques, les élus démocrates n’ont pas mâché leurs mots pour dénoncer les pratiques abusives auxquelles ces dernières se livrent pour gonfler leurs profits durant la pandémie. En effet, JP Morgan Chase, Bank of America, Goldman Sachs, Well Fargo, Morgan Stanley et Citigroup ont été vivement critiquées par les commissions des affaires financières des deux chambres. Parmi les points qui ont été soulevés : la réduction du volume de prêt accordé aux ménages, la forte hausse des rémunérations des patrons de ces banques, le montant élevé des commissions prélevées sur les découverts bancaires, et les rétributions modiques versées aux employés alors que les résultats publiés montrent des énormes profits. Baisse du volume des prêts accordés aux ménages À la différence de ceux des établissements financiers de taille modeste, les montants du prêt personnel accordés par les grandes enseignes bancaires américaines ont nettement baissé au cours de la crise sanitaire, soulignent les élus démocrates. ImportantToutefois, ces grands groupes n’ont pas hésité à prélever des commissions sur le découvert bancaire, tout en affirmant qu’ils soutiennent leurs clients. Pour se défendre, certains patrons de grandes banques ont avancé l’argument selon lequel Ce sont les clients qui ont choisi de réduire le montant des crédits qu’ils ont souscrits. En ce qui concerne le PPP (Paycheck Protection Program), les commissions des affaires financières des deux chambres ont constaté que la contribution de ces géants est faible comparées à celle des petits établissements, lesquels ont accordé près d’un tiers des prêts du PPP. Les élus exigent des engagements plus forts de la part des grands groupes bancaires Pour un grand nombre d’élus démocrates, les grands groupes bancaires devraient démontrer leur engagement à soutenir leurs clients, salariés et les régions économiquement défavorisées. D’autre part, ils devraient également consentir des efforts supplémentaires dans la lutte contre le réchauffement climatique. En réponse à cela, les dirigeants des grandes banques ont indiqué qu’ Ils ont joué un rôle majeur dans le maintien à flot de l’économie américaine. Une affirmation qui a toutefois été contestée par certains membres de la Chambre des Représentants et du Sénat.