Le ministère de la Transition écologique vient de dévoiler son programme visant à reconvertir les friches polluées issues d’une ancienne usine à gaz de Blois, d’anciennes mines de fer de Caen, d’une gare et d’une caserne. En tout, 544 sites ont été choisis pour bénéficier d’une aide au recyclage des friches. Pour stopper l’artificialisation des terres et accélérer les constructions neuves Caen a obtenu un financement de 398 000 euros pour entreprendre les travaux de rénovation des établissements Dubourg ainsi que d’anciennes mines de fer étendues sur 20 000 mètres carrés. La commune de Maubeuge, pour sa part, a bénéficié d’une subvention de 913 000 euros pour dépolluer et transformer sa friche industrielle. L’enveloppe accordée à Annonay pour la reconversion de son ancienne usine à gaz s’est élevée à 188 000 euros. À Verdun, une aide de 375 000 euros a été débloquée pour aménager l’ancien garage Renault de Lamballe et une autre de 188 000 euros a été versée à la ville pour la requalification de la caserne Miribel, laquelle s’étale sur une surface de 68 000 mètres carrés. ImportantLa subvention accordée aux zones sélectionnées en métropole et en outremer porte le nom de « fonds friche ». Elle a été lancée pour lutter contre l’artificialisation des terres et inciter à la construction de logements. À noter : si vous venez d’acheter un bien ancien, n’hésitez pas à financer les travaux de rénovation ou d’amélioration de l’efficacité énergétique du logement via un prêt travaux. Objectif « zéro artificialisation nette » Selon le ministère, Ces projets permettront de dégager 3 millions de mètres carrés pour la construction de biens immobiliers, dont 1,3 million de mètres carrés pour des espaces commerciaux ou industriels et près d’un tiers pour des logements sociaux. Pour la réhabilitation des friches jusqu’en 2022, le premier ministre Jean Castex a doublé l’enveloppe budgétaire en y rajoutant 350 000 millions d’euros supplémentaires (300 000 euros pour la première enveloppe). Plus de 1 000 prestataires ont répondu aux appels à projets et 631 dossiers de demande sont aptes à être élus. La reconversion des friches est l’un des meilleurs moyens pour permettre à l’État d’atteindre son objectif « zéro artificialisation nette ». Pour rappel, ce dernier fait partie des grandes lignes du plan biodiversité de Nicolas Hulot en 2018.