Beanstock a déterminé trois critères pour sélectionner les villes étudiantes les plus propices à l’investissement locatif. La start-up a analysé le capital requis, le rendement effectif et la part des étudiants en fonction de la population. Rouen remplit parfaitement les conditions exigées. Lille, en revanche, est la ville la moins recommandée dans ce secteur. L’investissement locatif dans les villes étudiantes peut être très rentable lorsque l’on fait le bon choix. Le principe est d’acheter des studios dans le but de les proposer en location. Les Échos rapportent le top 12 des villes étudiantes les plus intéressantes en France sélectionnées par Beanstock. La start-up a fait son choix suivant des critères bien définis : investissement minimum, taux du retour et pourcentage des étudiants. Rouen se trouve sans surprise à la première place du classement. Paris est aussi à reconsidérer après la pandémie du coronavirus. La capitale française redevient en effet une ville propice au développement du secteur immobilier. Elle accueille d’ailleurs 450 000 étudiants. Les villes en tête du classement Rouen domine le classement des villes étudiants les plus intéressantes en termes d’investissement locatif. Le rendement des logements est de 4,5 %. Marseille la suit de très près puisque la situation est à presque identique pour les deux. La différence se trouve notamment au niveau du capital minimum à investir. Il est de 85 000 euros pour Rouen et de 100 000 euros pour Marseille. À Bordeaux, une autre grande ville étudiante, la rentabilité immobilière est de 4,25 %. Le budget d’acquisition de logement s’élève toutefois à 130 000 euros. Toulouse, Rennes et Lille attirent aussi les investisseurs locatifs. Les Parisiens constituent la grande majorité des clients de Beanstock. Un studio coûte 140 000 euros au minimum dans la capitale et la rentabilité atteint un taux de 4 %. Pour tout secteur, la couverture sociale est importante. Lancer une simulation assurance habitation permet de choisir l’offre la mieux adaptée. La situation immobilière à Lyon est en revanche très mauvaise. Elle est classée parmi les villes les moins intéressantes concernant l’investissement sur les logements étudiants. Le rendement est seulement de 3,22 % pour le deuxième arrondissement. Les critères prises en compte dans le calcul Beanstock a retenu trois critères pour le choix des villes étudiantes les plus propices à l’investissement locatif. Il s’agit : Du budget d’investissement requis ; De la rentabilité du secteur ; De l’effectif et du pourcentage des étudiants par rapport à la population locale. Le calcul du budget requis tient compte des caractéristiques des logements. Si à Paris, la surface moyenne est de 15 m², elle est de 20 m² dans les provinces. Alexandre Fitussi, président et cofondateur de Beanstock, ajoute aussi la capitale française à la liste des villes étudiantes attractives. Selon ses propos : Paris est redevenue la ville la moins risquée pour investir dans un logement étudiant. Alexandre Fitussi La part des étudiants à Rouen est de 40 %. Elle s’élève à 45 % à Rennes et 47 % pour Lille qui a le fort taux.