Contre toute attente, septembre aura été un bon mois pour le marché immobilier américain. Poussés par les taux bas, les ménages ont été nombreux à se lancer dans l’achat d’une résidence principale ou secondaire aux États-Unis. Même si les observateurs et les professionnels du secteur anticipaient une croissance du nombre de transactions conclues, ils ont été surpris par la réalité qui dépassait leurs espérances. La Fed observe la même politique que la BCE Important Comme son homologue européen, la Banque centrale américaine (la Fed) adopte aussi la politique du taux bas, un contexte qui profite bien aux emprunteurs. Mais cette conjoncture sert également les intérêts du marché immobilier qui connait un dynamisme sans précédent. Important En maintenant son taux directeur à un niveau historiquement bas, la Fed contraint de manière indirecte les banques à prêter en masse. Sa stratégie contribue à assouplir les conditions d’octroi, les établissements prêteurs étant obligés de procéder de cette manière pour attirer la clientèle. Ainsi, en dépit de la hausse continuelle des prix et l’assurance de prêt qui est également assez conséquent, les acheteurs sont nombreux à répondre présents et à signer des promesses de vente. D’ailleurs, le nombre de compromis de vente signés en septembre a atteint un record. Un pouvoir d’achat à la hausse Important Avec des taux historiquement bas pour le crédit immobilier, la capacité d’emprunt et, par conséquent, le pouvoir d’achat des ménages américains s’accroit considérablement. L’Association nationale des agents immobiliers (NAR) fait état d’une augmentation de +6 % du niveau de vie des ménages dans le pays. Cette capacité nouvellement accrue a permis, entre autres, au marché des maisons neuves de décoller. Le nombre de transactions a bondi de +15,5 % entre septembre 2018 et septembre 2019. Une situation qui est bien partie pour durer Important Autre motif de réjouissance pour les ménages qui aspirent à la propriété immobilière : aucun signe ne semble pour l’instant montrer une éventuelle hausse des taux. Au contraire, la Fed qui reste fidèle à sa politique a déjà annoncé la baisse imminente de son taux directeur, après celles survenues en juillet dernier. Le moment semble donc propice aux opérations de financement, que ce soit pour la souscription d’un nouveau crédit immobilier ou pour la renégociation d’un prêt en cours. Les banques sont actuellement d’humeur conciliante. Il reste aux porteurs de projet d’en profiter.