Malgré les freins à l’accession à la propriété, la pierre reste une valeur sûre pour les Français. 9 ménages sur 10 considèrent qu’acheter sa résidence principale est un projet important. C’est ce que révèle une enquête réalisée par OpinionWay pour un courtier en emprunt immobilier. La plupart des futurs propriétaires préfèrent souscrire un crédit pour financer leur acquisition. Préférence pour l’achat de la résidence principale financée par un prêt D’après l’étude d’OpinionWay, « L’achat de la résidence principale l’emporte largement devant la location avec 75 % et 20 % respectivement des suffrages ». Près de 90 % des Français pensent que la propriété immobilière est importante, voire essentielle pour 51 % des répondants, les jeunes de 18 à 24 ans étant les moins nombreux (69 %) à partager cet avis. Important Faire l’acquisition d’une maison ou d’un appartement pour y vivre est même une priorité pour 89 % des personnes ayant plus de 25 ans. D’ailleurs, il s’agit d’un objectif de vie pour 75 % des sondés : pour commencer à se constituer un patrimoine (88 % des réponses), ou pour investir leur argent (85 %). Pour 86 % de participants au sondage, la garantie d’indépendance est un autre argument en faveur de la propriété, tandis que 84 % y voient une sécurité en cas d’incident de la vie (maladie, perte d’emploi). Important Avec les taux d’intérêt faibles des crédits à l’habitat, jugés favorables par 63 % des ménages, 70 % des futurs propriétaires, notamment les plus aisés et les plus âgés, préfèrent s’endetter plutôt que payer un loyer. L’assurance de prêt immobilier offre une protection supplémentaire aux emprunteurs en prenant en charge tout ou partie des mensualités dues à la suite : d’un décès, d’une invalidité, d’une incapacité de travail. Les principaux obstacles à l’accession immobilière Important Pour les actuels locataires de leur logement, les quatre principaux freins à l’achat sont le revenu (plus de 80 %), la situation professionnelle (65 %), l’âge (60 %) et la situation familiale pour la moitié d’entre eux. Le prélèvement à la source, applicable depuis le 1er janvier, est également évoqué par un tiers des sondés, tandis que 37 % citent le comme le manque de temps pour une démarche réputée chronophage. En 2019, les candidats à l’accès à la propriété pourraient ainsi reporter leur projet, voire y renoncer, en particulier les foyers les plus modestes. Ces derniers sont près de 90 % et 70 % respectivement à s’estimer bloqués par l’insuffisance de leurs revenus et leur situation professionnelle. En comparaison, ces pourcentages ne sont que de 76 % et 56 % chez les futurs propriétaires plus aisés. L’âge est également considéré comme un frein majeur pour près de trois quarts des jeunes de 18 à 24 ans et plus de 8 personnes sur 10 à partir de 50 ans.