La protection des consommateurs est un défi permanent pour les autorités, raison pour laquelle différentes entités ont été créées pour informer le public et l’aider à faire valoir ses droits. Le pôle Assurance Banque Epargne a initié des changements en 2014, mais plusieurs défis l’attendent encore. L’ABE informe et conseille les épargnants Deux régulateurs vous aident dans vos démarches : L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), dédiée au domaine bancaire et assurantiel, L’Autorité des marchés financiers (AMF), en charge des placements financiers et boursiers. Ensemble, elles ont mis en place ABE Info Service, pour répondre à toute question concernant les contrats de banque, d’assurance ou de placements financiers, et conseiller les particuliers. L’ABE assure la surveillance des professionnels Le pôle Assurance Banque Epargne est également en lien direct avec les professionnels, dont il contrôle les publicités. Celles-ci doivent afficher clairement les éléments-clés du contrat et les risques encourus, notamment par les emprunteurs. Sur ce dernier point, l’ACPR a récemment révélé des manquements par les acteurs du secteur de l’assurance vie et leur a ordonné de s’exécuter d’ici l’été. 85 % des demandes traitées en 2015 portaient sur le secteur bancaire, plus précisément sur le montant des frais ou commissions ainsi que sur le surendettement. Si vous vous retrouvez dans une telle situation, contactez ABE Info Services en priorité, et effectuez une simulation pour un regroupement de crédit. Grâce à cette opération, et dans le contexte de taux d’intérêt bas actuel, vous pourriez réduire considérablement vos mensualités et retrouver ainsi un peu de pouvoir d’achat. Les défis de l’ABE pour 2015 En 2015, avec l’essor de la vente de produits bancaires, d’épargne et d’assurance en ligne, les deux organismes ont encore du pain sur la planche. Par ailleurs, l’épargne salariale continuera à préoccuper le médiateur de l’AMF, les épargnants étant mal informés sur l’augmentation des frais prélevés en cas de rupture de leur contrat, ce qui entraîne souvent la dissolution de l’épargne. Enfin, depuis mars, la commercialisation des parts sociales et des certificats mutualistes aux sociétés d’assurance mutuelle impose une mission de veille constante.