En décidant d’attaquer l’Ukraine, la Russie s’est exposée à de nombreuses sanctions économiques de la part des Occidentaux. Ces mesures restrictives constituent toutefois une arme à double tranchant puisque celles-ci vont aussi, à coup sûr, impacter négativement l’économie de ces pays. C’est en tout cas ce que laissent entrevoir les nouvelles prévisions de la Banque de France. Seulement 2,8 % de croissance La France, comme les autres pays européens, ne sortira pas indemne du conflit russo-ukrainien. Ayant pris position pour l’Ukraine et faisant partie de ceux qui ont élaboré les sanctions contre le pays de Vladimir Poutine, l’Hexagone en peut que subir un violent contrecoup. Important Actuellement, la Russie est le plus grand exportateur de blé et le plus grand producteur de gaz en Europe. En cas de gel des échanges, le prix de ces deux denrées va flamber et provoquera un effet domino sur les autres produits de consommation. En tenant compte de ces nouveaux paramètres, la Banque de France a baissé de 0,8 point ses prévisions initiales concernant la croissance de cette année. En effet, maintenant que le point de non-retour semble avoir été atteint avec la Russie, la banque centrale française se montre plus pessimiste et table sur une croissance de 2,8 % en 2020 au lieu de 3,4 %. Attention à l’inflation ! Alors que les élections présidentielles françaises vont se tenir prochainement, le candidat qui sera élu aura fort à faire face à cette crise. Le nouveau président devra contenir une inflation galopante. Toujours selon les prévisions de la Banque de France, l’indice prix à la consommation pourrait grimper jusqu’à 4,4 %. Cette inflation sera en grande partie la conséquence de la flambée du prix du gaz et de l’électricité. Pour pouvoir faire face aux dépenses quotidiennes, de nombreux ménages seront contraints de recourir à un prêt personnel. Le seul soulagement pourrait venir du fait que les taux d’intérêt continuent pour l’instant de se maintenir à un niveau bas. Il reviendra au prochain président de la République d’essayer de freiner cette inflation menaçante et faire en sorte de déjouer les pronostics alarmistes de la Banque de France.