L’Allemagne vient d’annoncer qu’elle s’oppose à l’interdiction de la vente des voitures neuves avec un moteur thermique ou hybride en 2035 proposée par la Commission européenne. D’après la déclaration du ministre des Transports allemand, le pays souhaite que les moteurs à combustion demeurent une option, s’ils fonctionnent exclusivement avec des carburants synthétiques. Berlin rejoint ainsi la position de Paris, lequel a déjà ouvertement montré son soutien aux moteurs hybrides. Soutenir la promotion des moteurs hybrides Important L’Allemagne veut soutenir la promotion des moteurs hybrides et le développement des carburants de synthèse. Selon son ministre des Transports, Il s’agit d’une solution intermédiaire qui permet aux automobilistes de tester les moteurs électriques, et l’Europe ne peut se reposer uniquement sur la mobilité électrique et l’hydrogène pour les prochaines décennies. À noter que la France et l’Allemagne ainsi que d’autres pays comme le Japon, la Chine et les États-Unis n’ont pas adhéré à l’engagement d’exclure les véhicules polluants de leurs ventes d’ici 2040 (décidé lors des négociations de Glasgow COP26). Avec l’opposition des deux importants pays constructeurs, l’interdiction des ventes des moteurs thermiques en 2035 semble être remise en cause. Le choix des consommateurs ne serait pas ainsi limité aux voitures électriques, du moins pour les 20 prochaines années. Pour rappel, l’achat d’un véhicule neuf peut être financé par un crédit classique ou d’autres solutions proposées par les concessionnaires et les banques (LLD ou LOA). Avec l’aide d’un courtier, il est facile d’accéder aux offres les plus attractives du marché et d’obtenir des conditions de prêt avantageuses. Le basculement au tout électrique nécessite plus de temps, selon Bruno Le Maire Le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire, a lui aussi déjà indiqué qu’ Il n’est pas évident de basculer au tout électrique dès 2035. Selon lui, Cette échéance devrait être repoussée afin de laisser à la filière le temps de se transformer. Outre la France et l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et la République tchèque sont également contre cette date butoir retenue par la Commission européenne.