Les prix des prix à la pompe ont atteint des sommets en France en début d’année. La guerre en Ukraine risque d’entraîner des hausses supplémentaires, non seulement des carburants, mais également des produits de première nécessité. Afin de préserver le pouvoir d’achat des Français, le gouvernement travaille sur un plan de « résilience ». Un chèque inflation pour compenser la hausse des prix Afin de compenser la future hausse des prix dans les stations-service et les supermarchés, l’Exécutif réfléchit à plusieurs pistes. Important La première consisterait à distribuer un nouveau « chèque inflation », reprenant le dispositif mis en place en fin 2021. Pour rappel, les ménages avaient reçu une aide exceptionnelle de 100 € destinée au règlement de leur facture d’énergie, leur évitant le recours au crédit à la consommation par exemple. Face à la situation actuelle, Bercy déclare qu’ Un soutien financier de l’État est indispensable, en particulier pour les foyers les plus fragiles, même s’il s’agit d’une mesure ponctuelle par rapport à une inflation durable. Le ministère tient néanmoins à relativiser, estimant que L’impact du conflit ukrainien est moindre au regard de celui de la crise sanitaire. D’autres mesures dédiées aux dépenses de carburant et d’énergie Le gouvernement envisage d’autres pistes pour éviter de peser davantage sur le budget des Français. Selon certains économistes, Le chèque-carburant représente une autre option. Philippe Chalmin Philippe Chalmin, spécialiste des matières premières et de l’énergie, avance ainsi l’idée d’une somme distribuée par les comités d’entreprise aux salariés qui se rendent au travail avec leur voiture personnelle. Important Les pouvoirs publics devraient en outre repousser à la fin de l’année l’arrêt du « bouclier tarifaire » pour les prix du gaz, laquelle est normalement prévue pour juin. En parallèle, l’augmentation des prix de l’électricité est limitée à 4 % depuis le mois de novembre 2021. Le ministère de l’Économie souligne que Cette mesure représente déjà un coût de 15,5 milliards d’euros pour le Trésor public, sans compter les pertes des distributeurs, qui s’élèvent à environ 1,2 milliard d’euros.