La commission de l’environnement du Parlement européen vient de voter le texte qui régit l’arrêt de la production de voitures à moteur thermique en 2035. Pour Bruxelles, il s’agit d’un pas de plus vers l’adoption de la mesure proposée par la Commission en juillet 2021 dans l’objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans les prochaines années. Soutenu par le GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat), le projet devrait néanmoins recevoir l’aval du Parlement européen pour pouvoir être adopté définitivement. Pour l’heure, rien n’est encore joué même s’il semble que l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne se sont montrées favorables à l’application de cette mesure. L'adhésion de l’Allemagne à ce projet pèsera sûrement dans la balance Premier pays producteur d’automobiles en Europe, l’Allemagne soutient la proposition de Bruxelles d’arrêter la production des modèles à motorisation essence et diesel en 2035. Sa position s’expliquerait par le fait que les constructeurs allemands ont déjà investi massivement dans l’électrification du marché automobile. De leur côté, les industriels automobiles français, à l’instar de Stellantis et du Groupe Renault, se montrent quelque peu réticents à l’idée de programmer la fin du thermique pour cette date. D’après leurs patrons, ces délais sont trop courts, et le secteur risquerait de faire face à une pénurie de batteries dans quelques années. Important Quoi qu’il en soit, l’adhésion de l’Allemagne à ce projet pèsera sûrement dans la balance étant donné que ses constructeurs automobiles disposent des unités de fabrication dans plusieurs pays membres de l’UE, notamment en Europe de l’Est. Pour les automobilistes qui envisagent de remplacer leurs voitures thermiques par un modèle électrique, il leur est possible de financer l’achat du nouveau véhicule avec un crédit auto. La proposition de loi passera en séance plénière le mois prochain Malgré l’adoption du texte par la commission de l’environnement du Parlement européen, la proposition de loi devra encore passer en séance plénière juin prochain. Les eurodéputés vont ainsi s’y pencher en vue de l’approuver ou non. Par la suite, le texte commun ayant reçu l’aval du Parlement et du Conseil Européen sera soumis à tous les pays membres de l’UE pour validation.