Ayant à cœur de mener à bien la transition énergétique, le gouvernement a mis en place MaPrimeRenov’, une aide visant à inciter les propriétaires à rénover leur résidence énergivore et émettrice de gaz à effet de serre. Avec l’inflation galopante, la prime ne suffit plus à motiver. D’où la décision de l’exécutif de faciliter l’obtention d’un prêt éco-PTZ, en parallèle de MaPrimeRenov’. Pour alléger le reste à charge Avec la hausse du coût de l’énergie et de la main-d’œuvre, les travaux de rénovation restent inaccessibles pour une grande partie de la population, et ce, malgré MaPrimeRenov’, l’aide gouvernementale visant à accompagner l’éradication des passoires thermiques. En effet, le montant de la prime ne couvre pas l’intégralité des travaux et le reste à charge reste souvent important. Ce qui tend à amener les propriétaires (et les locataires) à renoncer à la rénovation, en dépit du gain financier qu’ils pourraient récolter par la suite. Ils appellent de leurs vœux que le gouvernement fasse un geste supplémentaire en leur faveur et ils ont été entendus. Pour faire face au reste à charge, ils peuvent souscrire un crédit via le dispositif éco-PTZ (prêt à taux zéro). Les démarches pour prétendre à ce crédit gratuit ont été simplifiées. Finies les pièces justificatives Jusqu’ici, les bénéficiaires de MaPrimeRenov’ devaient effectuer un long périple pour pouvoir prétendre au prêt gratuit. Ils devaient fournir de nombreuses pièces justificatives et plaider leur cause auprès de l’entité prêteuse. Il leur fallait détailler précisément les travaux, factures à l’appui. Important Aujourd’hui, le demandeur n’a plus besoin de passer par ces étapes. Il lui suffit de présenter une notification de l’ANAH (Agence nationale de l’habitat) attribuant MaPrimeRenov’ pour obtenir ledit prêt. Néanmoins, l’obtention du prêt sera soumise à deux conditions : la notification de l’ANAH ne doit pas dater de plus de six mois ; le prétendant au prêt ne doit pas attendre plus de trois mois après le début des travaux pour en faire la demande. Il s’agit ici de la seconde initiative du gouvernement pour aider les bénéficiaires de la prime à s’acquitter du reste à charge. Auparavant, il avait déjà mis en place le dispositif France Renov’ qui consiste entre autres à accorder un « prêt avance rénovation ».