L’année 2021 s’achève, mais la crise sanitaire semble perdurer. Face à l’incertitude sur l’avenir, les Français s’inquiètent sur l’évolution de leur pouvoir d’achat l’an prochain. La Banque de France anticipe une amélioration de +0,6 %. En revanche, l’Insee table sur un repli de -0,5 % pour les 6 premiers mois. Ces projections contradictoires s’expliquent par le fait que les deux institutions ont recours à deux modèles de prévisions distincts. La première a basé son estimation sur une période de 3 ans en répartissant l’indemnité inflation de 100 euros sur le dernier trimestre 2021 et le premier trimestre 2022. De son côté, la seconde a intégré cette indemnité aux revenus des ménages de 2021. En tout cas, le pouvoir d’achat des Français s’affaiblit suite à l’augmentation de +3,4 % des prix à la consommation en novembre dernier, par rapport à 2020 sur la même période. La tendance inflationniste devra se poursuivre ImportantComme le prix de l’énergie demeure élevé, la tendance inflationniste se poursuivra au cours du premier trimestre 2022, d’après les analyses des économistes. Et même si ces derniers anticipent une chute du taux de chômage au cours du premier semestre, l’augmentation des prix à la consommation empêchera les ménages de dépenser davantage l’an prochain. D’ailleurs, de plus en plus d’entreprises industrielles comptent répercuter la forte croissance des coûts de production sur leurs prix de vente. Si certains ménages détiennent actuellement un surcroît d’épargne, d’autres aux revenus modestes devraient subir une baisse de leur pouvoir d’achat, et ce, malgré la revalorisation de +0,9 % du SMIC prévue en début de l’année prochaine. Le recours à un crédit se présente comme une solution pratique pour ceux qui souhaitent maintenir l’équilibre de leurs budgets quotidiens. Une revalorisation de +3 % des salaires ? Le niveau de l’inflation en 2022 serait supérieur à celui de 2019, selon l’estimation de la Banque de France. Néanmoins, celle-ci table sur une hausse annuelle de +3 % des salaires à partir de l’année prochaine. Selon d’autres experts, cette augmentation des salaires ne s’appliquerait pas à l’ensemble des secteurs d’activités. Certains métiers comme ceux de l’aéronautique et de l’automobile sont toujours en difficulté et ne pourront pas revaloriser les grilles de rémunérations de leurs salariés.