La crise est toujours présente au sein des foyers français, et ce, même si la pandémie de covid-19 semble enfin maîtrisée. Désormais, ils doivent faire face aux retombées économiques de cette crise sanitaire, dont la plus marquante est l’inflation caractérisée par une hausse considérable des prix des biens à la consommation. Et selon l’Insee, celle-ci sera encore plus importante que prévu lors des prochains mois. L’inflation va s’accélérer Les prévisions des observateurs en ce qui concerne l’inflation d’ici à fin juin ne sont guère rassurantes. L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a corrigé les prédictions qu’il a réalisées à la fin de l’année dernière, après avoir constaté que l’inflation n’a pas évolué aussi rapidement que ce qui avait été annoncé. Pour autant, ce ralentissement ne présage pas un premier semestre plus facile pour les consommateurs. Important Selon l’institut, la hausse des prix à la consommation va s’accélérer dans les prochains mois, pour atteindre entre +3 % et +3,5 % sur une année glissante d’ici fin juin. En ce qui concerne le PIB, là encore, l’institut a tenu à revoir ses projections. Initialement, il avait tablé sur une progression de +0,4 % à la fin du premier trimestre 2022 et de +0,5 % en milieu d’année. Aujourd’hui, ses estimations font état d’une hausse de +0,3 % à fin mars et de +0,6 % à fin juin. D’après les explications, la propagation soudaine du variant Omicron constitue l’une des raisons qui expliquent le décalage entre les prévisions de l’Insee et la réalité. Une décélération du prix de l’énergie, une accélération du prix de l’alimentaire Dernièrement, les ménages français ont surtout vu leur facture d’énergie flamber. Mais le prix du gaz et de l’électricité devrait finalement rester un certain temps à ce niveau, ce qui ne sera pas le cas de l’alimentaire. Les prévisions de l’Insee parlent d’une progression de +2,5 % sur douze mois glissants d’ici fin juin. En attendant que les mesures prises dernièrement par le gouvernement (bouclier tarifaire sur l’électricité et le gaz) portent leurs fruits, il est conseillé aux ménages de faire attention à leurs finances et d’éviter les dépenses superflues. Pour ceux qui prévoient d’emprunter, avec les taux bas actuels, le marché du crédit à la consommation ou du prêt auto devrait être assez calme durant ce premier semestre 2022.