Tous les ans, les automobilistes français font face à divers changements. Et l’année 2023 n’y échappera pas. Entre autres, les conducteurs vont devoir se préparer à l’extension des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m), à la hausse des assurances et des péages ainsi qu’à la multiplication des radars. Ils auront cependant droit à quelques bonnes nouvelles comme la hausse du bonus écologique, le prêt à taux zéro en ZFE-m, le déploiement des bornes de recharge et la nouvelle prime carburant à 100 euros. À retenir Malgré l’indemnité carburant de 100 euros en début d’année, les automobilistes ne seront pas épargnés par les augmentations des primes d’assurance et des péages. En 2023, d’autres changements sont en vue comme l’élargissement des ZFE-m, le renforcement des infrastructures de recharge et des radars. Bonne nouvelle toutefois concernant le bonus écologique majoré pour les ménages les plus démunis, les remises pour les usagers réguliers des autoroutes et le projet de « voiture électrique à 100 €/mois » du gouvernement. Des changements peu réjouissants… Important Dans le cadre de la transition électrique, l’instauration des ZFE-m va s’accélérer dans les métropoles avec le bannissement des véhicules les plus polluants. Et le bonus écologique pour les hybrides rechargeables a été annulé. Les automobilistes ne seront pas épargnés par l’augmentation des primes d’assurance en 2023. Celle-ci sera de l’ordre de 3 %. Ainsi, les assurés devront payer en moyenne 630 €, soit 19 € de plus que l’an dernier. La dématérialisation de la vignette verte d’assurance sera également au programme, Explique Bruno le Maire. Pour pouvoir emprunter les autoroutes à partir du 1er février prochain, les conducteurs devront en outre payer plus cher au péage. Cette hausse variera entre +4,5 % et 5,07 % selon les tronçons. Seuls les usagers fréquents et les propriétaires de voitures électriques bénéficieront de tarifs modérés. … mais aussi de bonnes nouvelles Important Parmi les points avantageux, le bonus sera revu à la hausse en 2023 pour les ménages à revenus modestes. Il devrait passer de 6 000 à 7 000 €. Par contre, les ménages à hauts revenus profiteront d’un bonus de 5 000 € pour les véhicules évalués à moins de 47 000 € et d’un bonus réduit de 2 000 ou 1 000 € pour ceux dont le prix allant de 47 000 à 60 000 €. Les habitants et les travailleurs dans ces zones pourront prétendre à la surprime de 1 000 € en contrepartie de la mise au rebut de leur ancienne voiture thermique et au PTZ pour financer l’achat d’un modèle électrique par un prêt auto. Aucune aide n’est cependant prévue pour ceux qui pratiquent le Rétrofit (convertir un véhicule thermique à un carburant plus vert), mais il reste éligible à la prime à la conversion. Dans le même temps, le développement des infrastructures de recharge rapide est en bonne voie avec un objectif de 100 000 bornes dans le courant de l’année prochaine. Le projet de leasing social « voiture électrique à 100 € par mois », largement promu par l’exécutif et visant à verdir le parc auto français, est également sur les starting-blocks. Le financement prévu – 1,3 milliard d’euros – a été entériné, ainsi il devrait se concrétiser dans le courant de l’année prochaine.