À cause de la pandémie de Covid-19, les associations de commerçants ont demandé le report des soldes d’hiver 2021. Une enquête YouGov révèle que les Français ont profité de cette période pour faire de bonnes affaires avec un budget inchangé sur un an. Les achats ont été financés par un prêt personnel ou par les économies forcées réalisées depuis le premier confinement. Un budget stable sur un an malgré la crise sanitaire et économique Décalés de quinze jours, les soldes d’hiver 2021 se sont tenues entre le 20 janvier et le 16 février derniers. En dépit des restrictions, les particuliers ont voulu profiter des remises proposées par les commerçants. 50 % des personnes interrogées par YouGov ont déclaré Disposer d’un budget identique à celui de l’année dernière. Le montant du panier est moyen estimé à 319,80 euros, mais il atteint 513,40 euros chez les 25-34 ans. Pour payer leurs achats, de nombreux ménages ont puisé dans le bas de laine accumulé depuis le début de la pandémie. D’autres ont eu recours à un crédit à la consommation, notamment un prêt renouvelable. En déclin, car accusé de favoriser le surendettement notamment avec ses taux d’intérêt exorbitants, ce mode de financement est aujourd’hui très encadré. Associé à une carte de crédit, proposé par les grandes enseignes de distribution, il permet de financer un gros achat (meuble, appareil électroménager…) en mobilisant une réserve d’argent qui se reconstitue à mesure des remboursements de l’emprunteur. L’habillement et l’achat en magasin physique privilégiés Si 60 % des participants à l’enquête YouGov ont indiqué attendre les soldes d’hiver avec impatience, les chiffres montrent des proportions plus élevées au sein de la gent féminine (66 %) et chez les jeunes de 18-34 ans (75 %). S’agissant des catégories d’articles les plus ciblés, 80 % des sondés ont cité l’habillement, qui devance la décoration, l’ameublement et les équipements sportifs. Les femmes ont également fait leur stock de produits d’hygiène et de beauté, tandis que les hommes ont fait de nombreuses emplettes au rayon high-tech. Sur le plan logistique, un répondant sur deux s’est rendu dans un magasin physique pour ses achats à prix cassés. Seulement un tiers a opté pour les boutiques en ligne et à peine 10 % des sondés ont eu recours au click & collect.