Si certains pays européens ont prévu d’interdire la vente de véhicules thermiques dès 2030, voire 2025 pour la Norvège, la France a préféré attendre jusqu’en 2040 pour passer au 100 % électrique. La Commission européenne vient de publier le 14 juillet dernier ses projets de règlements et de directives destinés à assurer l’atteinte de la neutralité carbone en Europe à l’horizon 2050. Baptisé Fit for 55, ce document inclut un paquet climat pour l’automobile. Ainsi, dès 2030, les constructeurs ne devront plus commercialiser des véhicules émettant plus de 95g/km de CO2 (en cycle NEDC). Et à partir de 2035, Bruxelles interdit la vente des véhicules thermiques et hybrides. Réduire progressivement la vente de voitures thermiques La décision de la CE ne convient cependant pas à la France qui veut défendre les modèles hybrides rechargeables. Pour l’Hexagone, il est préférable de fixer un objectif réaliste de réduction des émissions pour les voitures, et l’hybride se révèle être une solution de transition dans la durée. L’État se montre favorable à la réduction des ventes de voitures thermiques neuves. Mais cette opération devrait s’effectuer de manière progressive. D’ailleurs, actuellement, plus de 9 immatriculations sur 10 concernent des voitures à motorisations essence et diesel, et ce, malgré la croissance du marché des véhicules non polluants. À noter qu’outre les aides à l’achat d’un véhicule électrique (bonus écologique, prime à la conversion), les ménages peuvent financer l’acquisition de leurs voitures neuves à l’aide d’un crédit auto. Et avec l’accompagnement d’un courtier spécialisé, il est facile d’accéder aux offres les plus attractives du marché. La transition vers le tout électrique s’accélère Ayant déjà accordé une aide de 8 milliards d’euros à la filière automobile en 2020, le gouvernement français s’apprête de nouveau à mettre en place un plan d’investissement visant à accélérer la transition vers l’électrique. Cette décision ressort de la rencontre entre le chef de l’État et les constructeurs automobiles français. Ces derniers ont en effet sollicité des aides financières afin de pouvoir faire face aux défis qui les attendent. Important Malgré tout, la France n’envisage pas de bannir les véhicules thermiques et hybrides avant 2040, contrairement à d’autres pays européens comme le Danemark, la Suède et l’Irlande qui annoncent l’interdiction de commercialisation de voitures diesel et essence neuves dès 2030.