Malgré un sursaut des ventes en décembre, l’année 2020 a été marquée par un effondrement catastrophique du nombre de nouvelles immatriculations. En cause, l’épidémie de coronavirus. Selon les chiffres rapportés par le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA), les ventes ont régressé de -25 % par rapport à 2019. C’est la première fois que les parts du leasing et des achats directs sont au coude-à-coude. 564 161 nouvelles immatriculations perdues par rapport à 2019 Les immatriculations de voitures particulières ont plongé de -25,5 % l’an dernier comparé à 2019. Seulement 1 650 118 unités ont trouvé preneur en 2020, soit 564 161 de moins par rapport à l’année précédente. Important Selon l’Association française des sociétés financières, le volume de crédit auto destiné au financement d’un véhicule neuf a accusé un repli de -23,4 % à la fin du mois d’octobre. Concernant la location avec option d’achat, le recul n’a été que de 6,5 % en montant. Peugeot fait légèrement mieux que les autres Dans un tel contexte morose, les constructeurs ont tous connu une année compliquée, mais certains se sont mieux sortis que d’autres. C’est notamment le cas de Peugeot, Renault, Dacia et Citroën, dont les ventes ont respectivement baissé de -20,5 %, -22,7 %, -30,1 % et de -30,8 %. Peugeot et Renault sont parvenus à placer 4 modèles dans le Top 10 des voitures les plus écoulées en 2020. Ils sont concurrencés par Citroën avec la C3 (4e du classement) et Dacia avec la Sandero (6e). Du côté des constructeurs asiatiques, Toyota a su tirer son épingle du jeu malgré les pertes affichées. Il a mieux résisté que Hyundai, Kia (respectivement -13,4 %), Volkswagen (-34,4 %) ou encore Fiat (-40,9 %) avec une diminution contenue de -11,8 %. Un bond des ventes de voitures vertes Autre constat encourageant du bilan annuel du marché automobile, l’envolée des ventes de voitures électriques et hybrides neuves. La part des voitures propres vendues est de 21,5 % avec dans les détails, 6,7 % pour les 100 % électriques et 14,8 % pour les hybrides. Ce qui fait qu’une VP non polluante sur cinq a trouvé acquéreur en 2020. C’est la première fois que l’essence est en déclin avec une part inférieure à 50 %. Le diesel s’est effondré à 30 %.