Un récent baromètre de Sofinco sur les habitudes de déplacement des Français révèle qu’ils favorisent les moyens de transport individuels au détriment des transports en commun. Une situation qui tire principalement son origine de la crise sanitaire, mais également de l’attachement que les particuliers éprouvent pour la voiture. Les transports en commun n’ont plus la cote La pandémie de Covid-19, outre ses conséquences sanitaires, a aussi impacté les habitudes de déplacement des Français. D’après ce baromètre, près d’un individu sur trois exprime une crainte à l’idée de prendre les transports en commun de peur de se faire contaminer. 80 % des sondés estiment que le virus prolifère dans les véhicules collectifs. 60 % jugent que les gestes barrières ne sont pas assez respectés par les usagers. Un tiers du panel interrogé a ainsi annoncé avoir choisi de nouveaux modes de locomotion, notamment ceux qui résident en zone urbaine et périurbaine. Et la situation ne va pas évoluer positivement à court terme, puisque 65 % des participants ont annoncé vouloir se passer des transports en commun durant les prochains mois. En parallèle, la crise, avec ses limitations en termes de circulation des personnes, a également bouleversé le monde du travail, avec le développement du télétravail. Et qui dit télétravail, dit moins de trajet domicile-travail, avec pour corollaire une utilisation moins fréquente du véhicule, et surtout un désengorgement important des transports en commun. Cependant, ce contexte n’a pas ébranlé l’attachement des Français pour la voiture individuelle. Au contraire, ImportantDès la levée progressive des restrictions, ils ont privilégié ce moyen de locomotion pour se déplacer – au grand dam des transports collectifs –, en plus des solutions alternatives qui s’offrent à eux comme le vélo, la trottinette ou autres. Baisse du budget dédié à la mobilité En moyenne, les Français dépensent mensuellement 129 € en transport selon toujours cette étude. Depuis le début de la pandémie, ce montant a chuté de 14 €, en comparaison avec les chiffres relevés ces huit dernières années (le baromètre a été initié en 2012). ImportantToutefois, malgré un contexte incertain, les Français maintiennent leurs projets liés à la mobilité. Ainsi, 29 % des sondés souhaitent investir cette année dans un véhicule à faible consommation et 18 % envisagent de se lancer dans l’acquisition d’une solution de « transport doux ». Pour financer ces achats, 23 % comptent souscrire des crédits à la consommation et 17 % vont passer par la case crédit auto.