Pour des études au Canada, bon nombre de jeunes Indiens se sont endettés pour pouvoir payer leurs frais de scolarité. Alors que toutes les obligations financières ont été remplies, ces mêmes élèves sont toujours dans l’attente de l’obtention de leur visa. Les demandes semblent aujourd’hui laissées lettre morte et ceux qui sont supposés en être responsables se refilent la patate chaude. La grogne monte chez les étudiants ImportantAvec l’appui des collèges privés qui devaient les accueillir, des milliers d’étudiants indiens qui aspirent à poursuivre leurs études au Québec font part de leur colère, tout en alertant les autorités canadiennes – notamment celles travaillant au sein du Consulat général du Canada de Chandigarh au Penjab – sur leur situation. Ils évoquent leurs demandes de visa qui, après de nombreux mois d’attente, n’ont toujours pas obtenu de réponse de la part des entités concernées. Après un cursus en ligne, les étudiants devaient, normalement, rallier le Québec pour des cours en présentiel au sein des collèges qui les ont recrutés. Pour pouvoir prétendre à une place au sein de ces établissements, ils ont dû payer à l’avance les frais de scolarité, ce qui a nécessité le recours à un prêt étudiant puisque lesdits frais se situent entre 14 000 et 15 000 dollars. Le motif de l’inquiétude est que, même si les cours à distance sont d’ores et déjà disponibles et que les étudiants peuvent entamer leur cursus, ils n’ont toujours pas obtenu la réponse de l’IRCC (Immigration, Réfugiés Citoyenneté Canada) quant à leurs demandes de visa, déposées pour certains depuis fin 2019. Sommé par les étudiants ainsi que par les collèges privés locaux — censés les accueillir — de fournir des explications concernant ce retard, l’IRCC rejette la responsabilité sur la MIFI (Francisation et de l’Intégration) ou encore sur le gouvernement fédéral. Des étudiants déboussolés Face à cette situation, les étudiants indiens ne savent plus comment réagir. Si certains ne se posent pas trop de questions concernant l’issue de leur demande de visa et entament les cours en ligne, d’autres en revanche hésitent à s’y lancer, craignant que ce soit juste une perte de temps et d’argent si jamais leurs dossiers restaient en leur état actuel, c’est-à-dire « sans réponse ».