L’économie française devrait doucement se relever au cours des prochains mois selon les prévisions de l’Insee. Cet organisme public entrevoit avec optimisme l’évolution de la situation économique du pays : reprise de l’activité, hausse du pouvoir d’achat des ménages, relance de la consommation des ménages et des investissements d’entreprise. Le niveau d’avant-crise devrait ainsi être atteint dès décembre prochain selon le calcul des experts de l’institut, sauf si de nouvelles restrictions sanitaires viennent perturber les activités économiques. En effet, une quatrième vague de contaminations liée au variant Delta pourrait plomber de nouveau l’économie française, affirme le porte-parole du gouvernement. Le moral des ménages s’est nettement amélioré L’Insee a indiqué que le moral des ménages s’est nettement amélioré et a retrouvé son niveau d’avant-crise. La levée des restrictions sanitaires a d’ailleurs incité les Français à augmenter leurs dépenses de consommation, lesquelles devraient progresser de +1,8 % cette année, selon l’estimation de l’institut. Important Le taux d’épargne va ainsi reculer et s’établir aux environs de 15,6 % du revenu disponible brut. Quant à l’inflation, son taux serait limité à 1,5 % pour 2021. Le rebond de la consommation est aussi favorisé par l’amélioration du pouvoir d’achat suite à la reprise des activités dans tous les secteurs. En parallèle, l’activité du crédit à la consommation a également redémarré depuis le début de l’année. Au cours du premier trimestre, la production a progressé de +6,6 % comparé à la même période de 2020. Une croissance de +6 % du PIB Si le gouvernement anticipe une croissance de +5 % des activités économiques en 2021, l’Insee se montre plus confiant et table sur une hausse de +6 % du PIB. Cette forte progression sera portée non seulement par le rebond de la consommation des ménages, mais également par la relance de l’investissement des entreprises. Selon les prévisions, le niveau de l’investissement sera cette année supérieur de 1 % à celui observé avant l’avènement du covid-19. L’institut précise toutefois que La demande demeurera faible dans certains secteurs comme le transport aérien, l’hôtellerie, et l’aéronautique. L’impact de la crise sera toutefois limité dans l’agricole et la construction.