Chez les citadins en général et les Franciliens en particulier, la difficulté de vivre enfermés entre quatre murs, souvent dans des appartements exigus pendant les confinements, a exacerbé leur quête d’espace et de verdure. Et pour ce nouveau cap qu’ils donnent à leur vie, notamment dans le cadre de leurs envies de changer d’air, les Parisiens affichent un intérêt certain pour les départements de l’Orne et de la Mayenne. Afin de concrétiser leur rêve, ils sont prêts à retrousser les manches. Les Franciliens animent le marché immobilier dans l’Orne Au début des années 2000, cette zone était plutôt la convoitise des Anglais. Mais depuis le confinement, certaines petites villes des départements gagnent en visibilité et celles de l’Orne ne font, bien évidemment, pas exception. ImportantDepuis le confinement, les Franciliens ressentent le besoin de se reconnecter à la nature, d’améliorer leur cadre de vie, de se préserver de la pollution (pollution de l’air, mais aussi pollution sonore). Pour ce faire, nombreux sont ceux qui ont jeté leur dévolu sur ce département normand. Le premier argument expliquant ce choix est d’ordre financier d’après les explications d’un professionnel de l’immobilier œuvrant dans le département. Et pour mettre toutes les chances de leur côté, les acquéreurs franciliens n’hésitent pas à mettre la main sur des maisons qui tombent en ruine. La stratégie consiste à baisser le prix d’achat pour ensuite contracter, avec les taux d’intérêt restés relativement bas, un prêt travaux destinés à financer les opérations visant à remettre le bâtiment en état et aux normes. L’idée est également de prétendre aux subventions pouvant atteindre 30 % des coûts des travaux si ces derniers visent à améliorer les performances énergétiques. La Mayenne, l’autre destination phare Autre département qui a le vent en poupe depuis l’apparition de la pandémie, la Mayenne a également vu sa population augmenter, avec, là aussi, une forte majorité de Parisiens. Les villes comme Gorron sont peu à peu envahies par des acheteurs originaires d’Ile-de-France. Ces derniers se sont montrés tellement actifs qu’en l’espace d’un an, les biens disponibles dans le département ont diminué de moitié.