En Algérie, un projet du nouveau décret va restreindre la fréquence de revente et de remplacement des véhicules neufs pour les personnes physiques. Ce nouveau texte concernant l’importation de voitures interdit aux concessionnaires de vendre plus d’un modèle neuf à chaque client particulier sur une période de trois ans. Un délai minimum de trois ans entre les achats de voitures neuves par les particuliers Avec cette loi, ImportantLes Algériens propriétaires d’une voiture neuve vendue par un concessionnaire devront patienter trois ans au minimum après la date d’acquisition du précédent pour en acheter un autre. C’est ce que prévoit le projet du nouveau décret que le ministre de l’Industrie vient de soumettre au Conseil des ministres. D’après les rédacteurs du texte, Cette mesure vise à enrayer le phénomène spéculatif observé sur le marché ces dernières années à cause des reventes successives, une pratique très répandue dans le pays. En effet, une étude a révélé que De nombreux vendeurs interviennent sur la chaine entre le concessionnaire et le client final, pénalisant ce dernier. Car la multiplication des intermédiaires majore considérablement le prix. De plus, nombre de clients doivent souscrire un prêt auto qui va encore alourdir le coût du financement de leur voiture. Un frein au choix des consommateurs et à l’économie du marché Les professionnels du marché s’insurgent contre ce projet, arguant que Seule la loi de l’offre et de la demande, qui est une règle universelle, doit limiter les transactions. Certains observateurs déplorent même une « entrave » au libre choix du consommateur et à l’économie de marché. La législation actuelle ne contient aucune clause interdisant ou limitant les consommateurs dans l’achat de produits ou équipements courants. ImportantTout citoyen a donc théoriquement le droit de changer de véhicule au rythme qu’il le souhaite. Par ailleurs, le projet de décret veut instaurer une puissance maximale pour les futures importations de voitures. Pour le gouvernement, L’objectif est d’étoffer le parc de modèles plus économiques adaptés aux attentes de la classe moyenne. En revanche, le texte ne comporte pas de précision concernant le type de motorisation (essence, diesel ou les deux) concerné par cette nouvelle règle.