Depuis l’avènement de la pandémie, les consommateurs se sont habitués à faire leurs courses en ligne. Ainsi, à leur réouverture, les centres commerciaux n’ont pas connu une forte affluence des visiteurs. Face à un avenir économique et financier incertain, les ménages limitent leurs dépenses, et comme le risque de contamination est toujours élevé, ils se montrent plus prudents. Les enseignes de la grande distribution n’ont alors d’autres choix que d’adapter leurs offres aux nouvelles habitudes de consommation de la clientèle. Les consommateurs veulent commander tout ce dont ils ont besoin depuis les boutiques en ligne et voir leurs achats livrés dans les meilleurs délais. Les centres commerciaux perdent une grande partie de leur clientèle L’assouplissement des mesures de restriction sanitaire et la réouverture des commerces n’ont pas permis aux centres commerciaux de récupérer leur clientèle. ImportantLes habitudes de consommation ont bel et bien évolué depuis le confinement et faire les courses en ligne est devenu une habitude pour les ménages. D’autre part, l’achat des vêtements et d’accessoires de mode ne figure plus parmi leurs priorités, ils préfèrent acquérir de nouveaux équipements ménagers et des articles de loisirs et de bricolage. L’essor du télétravail depuis le confinement a par ailleurs boosté les ventes du matériel informatique et du bureau. Le recours au crédit de consommation affecté ou non affecté permet de mener à bien ses projets personnels. Après avoir fortement chuté au cours du premier semestre, l’activité a retrouvé son dynamisme depuis le mois de juillet. Les enseignes doivent investir dans le numérique Afin de pouvoir adapter leurs offres aux exigences des consommateurs, les enseignes de la grande distribution doivent revoir leurs modèles économiques. Comme les magasins commencent à être désertés par les clients, l’investissement dans le numérique est de rigueur. À part cela, il convient d’offrir un parcours d’achat en ligne fluide et d’assurer une livraison rapide. La stratégie à adopter doit prendre en compte les contraintes sanitaires, mais aussi la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs. En effet, la crise sanitaire a créé un déséquilibre dans le budget de nombreux ménages, notamment ceux aux revenus modestes.