Quelques changements ont lieu dans le secteur de la rénovation énergétique. Un plan de relance est destiné à éradiquer les ponts thermiques que l’on retrouve dans près de 7 millions d’habitations en France. D’autre part, le bénéfice de MaPrimeRénov fera profiter aussi bien aux propriétaires occupant leur logement qu’aux locataires. Dans le secteur de la rénovation énergétique, le gouvernement encourage aujourd’hui les propriétaires à traiter leur bien de « manière globale », avec une aide supplémentaire au titre de la prime MaPrimeRénov. Cette dernière ne visera plus uniquement les ménages aux revenus modestes. En effet, tous les foyers en bénéficieront tant qu’ils en fassent la demande. Imputable au plan de relance du gouvernement, ce changement doit être applicable dès le début de l’année prochaine. Pour rappel, 800 millions d’euros sont consacrés tous les ans à la prime. Il est bon de noter que 2 milliards s’y ajouteront alors sur deux ans. L’objectif est de supprimer les ponts thermiques La présentation du projet de la loi de Finances 2021 se déroulera à la fin du mois de septembre et permettra de lever certaines interrogations sur divers éléments. Le premier point à éclaircir concerne la variation de la prime en fonction des revenus, étant donné que 4 niveaux d’aides sont prévus. Le second point porte sur les travaux éligibles. Même si un barème d’aide a déjà été installé, le gouvernement prévoit aujourd’hui de mettre en place un soutien à la rénovation globale. Il s’agit d’instituer des aides supplémentaires afin d’inciter les ménages à réaliser des bouquets de travaux qui peuvent par exemple rassembler l’isolation des combles et le changement de chaudière. En effet, ImportantIl souhaite éliminer complètement les passoires thermiques présentes dans pas moins de 7 millions de logements français. Un reste à charge de 10 % du montant total des travaux Avec les aides cumulables avec MaPrimeRénov, ImportantLes ménages devraient avoir aujourd’hui à leur charge que 10 % du coût des travaux de rénovation énergétique. D’ailleurs, il faut savoir qu’ils n’auront même plus rien à payer s’ils sont installés dans la région Hauts-de-France ou en Occitanie par exemple, où un dispositif d’aide a été mis en place. Pour les autres territoires, les banques doivent apporter des solutions de financement via les prêts travaux. Selon Audrey Zermati, ils proposent rarement l’éco-prêt à taux zéro parce que les montants empruntés sont généralement peu élevés, ce qui n’est pas intéressant pour elles. La directrice de la stratégie d’Effy, groupe spécialisé dans la rénovation énergétique, explique que pour motiver les établissements bancaires, il faudrait augmenter considérablement le montant du crédit d’impôt auquel l’octroi de ces prêts leur donne droit.