Malgré la hausse de l’allocation de rentrée scolaire versée aux ménages les plus précaires, de nombreuses familles peinent à payer les dépenses pour la rentrée 2020. En effet, les coûts de la rentrée scolaire ont fortement augmenté (+6,2 % par rapport à l’année dernière selon une enquête menée par la Confédération syndicale des familles), et les parents sont contraints de recourir à différentes sources de financement afin de pouvoir faire face à ces dépenses. La hausse du budget est plus marquée pour les familles comptant un enfant qui entame son cursus universitaire. D’après les résultats d’un sondage réalisé par OpinionWay pour Sofinco, le budget moyen s’élève à 1 848 euros. Rentrée scolaire : un moment délicat pour le portefeuille des familles La hausse du coût de la rentrée concerne presque toutes les familles, mais la note s’avère particulièrement salée pour les parents ayant des enfants scolarisés dans des établissements d’enseignement supérieur (+142 euros en moyenne). ImportantDe nombreux ménages peinent ainsi à faire face à ces dépenses (47 %). La plupart des répondants au sondage de l’Opinionway (72 %) ont dû mobiliser leurs épargnes personnelles et celles des grands-parents, tandis que 41 % financent la rentrée avec l’argent gagné par l’enfant pendant l’été ou avec un travail étudiant. D’autre part, 7 % ont eu recours à des prêts personnels. Pour le mois de septembre, le taux moyen s’établit à : 9,19 % sur 12 mois ; 9,33 % sur 24 mois ; 9,50 % sur 36 mois. Les parents essaient de limiter les dépenses pour certains postes Afin de limiter les dépenses, près de deux tiers (58 %) des parents interrogés réduisent le budget consacré au renouvellement de la garde-robe. En revanche, 27 % d’entre eux achètent les fournitures dans les grandes surfaces et sur internet afin de pouvoir profiter des prix plus abordables. La cantine, l’assurance scolaire et les frais de scolarité sont les 3 postes de dépenses incompressibles pour près de 50 % d’entre eux. À noter toutefois que le budget moyen consacré à la rentrée d’un enfant a baissé de 150 euros par rapport à l’année 2019. Ceci concerne tous les niveaux d’études, de la maternelle à l’enseignement supérieur.